Ravin de Lizardi
Participants : Serge et Virginie
Peu de monde aujourd’hui pour l’exploration sauvage du ravin de Lizardi. Pourtant le mail de Serge pour proposer cette aventure était bien alléchant. En tout cas nous n’étions que deux « fous » à partir ce matin pour cette exploration du flanc nord-ouest de l’Alkaxuri (Irubelakasko en Iparralde). Au club on prend une corde, des spits (au cas où) et en avant gaiement.
Le soleil est au rendez-vous et la journée s’annonce plutôt belle donc il faut en profiter.
Quand on arrive au parking de Bassassagar déjà plus de place pour se garer. On risque de croiser du monde sur la montée. A la descente par contre, ça m’étonnerait…
Nous voici donc partis pour la montée de cette remarquable pyramide. Une fois au sommet nous prenons en direction du ravin de Lizardi et commençons à descendre dans une belle hêtraie. Nous rejoignons très vite un ravin et Serge pose donc le 1er rappel. Et oui, pour celles et ceux qui pensaient que nous ne sortirions pas la corde et ne mettrions pas les baudriers et bien c’est manqué !! Et impossible de faire autrement bien évidemment, les photos attestent de ma bonne foi!! Seul un filet d’eau s’écoule ce qui nous permet de rester au sec.
Nous progressons dans le ravin où nous poserons au final trois autres rappels. La descente d’une cascade d’environ 15 mètres nous réjouit. Nous arrivons ensuite à la confluence avec un autre ravin qui semble plus encaissé et qui nous appelle pour une prochaine exploration. Un dernier rappel sera posé un peu après, mais la progression dans le ruisseau doit malheureusement s’arrêter car il y a de plus en plus d’eau et nous ne sommes pas équipés en conséquence.
Nous serpentons sur les flancs du ruisseau, montons, descendons et nous émerveillons de la beauté et de la sérénité des lieux. A un moment, nous croyons bien être obligés de passer un champ de ronces ce qui nous enchante très moyennement.
Serge, motivé, commence donc à jouer du bâton contre ces vilaines plantes mais une étendue plus grande, trop grande, nous attend et nous revoyons donc les solutions qui s’offrent à nous. Heureusement nous trouvons une autre possibilité de passage et évitons donc les piquants. Ouf.
Nous suivons ensuite une sente de chevreuil, qui se transforme en sente de sangliers, puis de pottok, dont un exemplaire nous regarde de derrière un magnifique mur de pierre sèche, témoin d’une vie passée dans ce vallon perdu. Et qui dit mur, dit souvent borde pas loin et nous arrivons effectivement sur une ancienne maison en ruine.
Après un câlin à un magnifique chêne têtard histoire de se ressourcer et de tester aussi les bienfaits de l’acide formique, nous rejoignons un chemin bien tracé qui suit le ruisseau d’Arritzakun jusqu’à arriver au pont qui est le point de départ pour l’ascension du sommet d’Alkaxuri par le « cirque des Asphodèles ».
Mais ça, ce sera pour une autre fois…
Retour à la voiture au bout de 6h30 de marche, les jambes un peu lourdes et la tête pleine de belles images de cette journée bien sympathique.
Virginie