Zarobe et Petite Bidouze
Dimanche 31 août
Participants : Serge, Fred, Iban et Virginie
Quatre courageux ce matin pour partir à l’assaut de 2 cavités à une heure plus que matinale pour un dimanche : rendez-vous 9 heures au club !! Bon effectivement ce n’est pas très tôt en comparaison à la semaine dernière où le rendez-vous était donnée à 7h. Bref, une fois l’équipement, pris nous filons vite de Garazi où le soleil commence à percer pour nous mettre dans la purée de pois histoire de se rafraîchir un peu et de ne pas prendre un coup de soleil. Et quelle purée, on n’y voit pas à un mètre !! Nous arrivons enfin au départ et nous changeons rapidement car la température est quand même un peu fraîche pour un mois de mai, euh août pardon. Direction la première cavité : le Zarobe. De nous quatre, seul Serge connaît les lieux et nous le suivons donc jusqu’à l’entrée du trou.
Dès le départ nous sommes dans l’eau jusqu’à la poitrine et la tête au raz du plafond, tout ça dans une eau qui oscille entre 10-11°C. Ambiance bizarre d’être autant immergé avec un plafond aussi bas. C’est là que l’on comprend pourquoi il ne faut pas se faire avoir par une crue dans ce trou, sous peine de se transformer en poisson.
Ce passage n’est pas très long et nous sommes contents de nous retrouver debout avec un plafond plus haut. A partir de là, commence la progression dans un méandre sans fin. Le calcaire noir des parois contraste fortement avec le sol qui est doré. Des coquilles de moules par milliers sont incrustées dans le rocher.
Décor somptueux !! Nous continuons notre progression qui est ponctuée de « waouh » et de « ohh » devant les prouesses de Dame Nature. Lorsque nous arrivons à l’endroit où l’on doit sortir, nous posons les kits (qui nous embêtent depuis le début surtout que c’est étroit et qu’ils ne nous servent à rien !!), pour continuer la découverte et aller jusqu’au siphon. A un moment nous arrivons dans une salle de belle taille pour nous engager de nouveau dans un méandre qui semble lui aussi interminable. Arrivés au siphon, Serge et Iban semblent motivés pour continuer en apnée et puis finalement ils se ravisent face à la température de l’eau et au ventre qui commence à crier famine. A leur sortie de l’eau, Serge nous informe qu’il est 11h45 et que nous avons 15 min pour être dehors pour manger à midi. Mais le problème c’est que Iban le prend au pied de la lettre et branche le turbo. Sa blague vient de tomber à l’eau, avec pour conséquence, trois « pauvres bougres » obligés de courir derrière lui, histoire qu’il ne nous mette pas un vent !!! Quelle idée d’avoir dit ça Serge ! Nous retrouvons nos « chers kits » et à midi pétantes sortons du trou, essoufflés (pas tous) et affamés (là, nous tous).
Nous décidons d’aller nous poser à l’entrée de la Petite Bidouze pour manger rapidement histoire de ne pas trop se refroidir. Une fois restaurés, c’est reparti pour le deuxième trou de la journée. A l’entrée, Serge pas avare en précisions aujourd’hui, nous dit que la dernière fois qu’il a fait cette cavité avec Fred ils ont mis 1h30. Perso, je tremble pour que Iban n’ait pas entendu sa remarque, surtout que je dois me coller à essayer d’équiper, donc si on se fait un contre la montre je vais d’autant plus avoir la pression !!
Bon, l’eau est toujours aussi froide.
Nous atteignons rapidement la première cascade que Iban équipe (moi, en bonne élève, je regarde et prends des notes). Deuxième rappel, c’est Serge qui s’y colle (je parfait mes notes) et le troisième c’est mon tour. Après un petit problème de pattes trop courtes pour me longer, j’équipe ce troisième rappel et lorsque c’est à moi de descendre, je regarde à trois fois si j’ai bien tout fait histoire de pouvoir rappeler la corde une fois en bas. A l’arrivée, un mètre de plus et j’étais bonne pour un raboutage !!! Ouf.
Nous continuons notre progression et arrivons rapidement à la lumière où une chaleur tropicale nous accueille. Et Sergio de nous dire à la sortie : « 2h à quatre, chapeau. En plus avec une fille et qui a équipé !! ». Sans commentaires...Nous décidons de prendre le raccourci pour retrouver les voitures et nous arrivons donc très vite sur le plateau.
Quelques champignons cueillis plus tard, nous arrivons donc à la voiture en début d’après-midi. On aurait presque pu faire une troisième cavité, chauds comme nous étions !!
Virginie