Salles de La Verna - dimanche 20 novembre 2016
Agnès - Émilie - Hélène - Maider - Virginie - Youssra - Frédéric - Gabriel - Gilen - Michel - Serge
Depuis Garazi, avec une halte à Ordiarp, nous arrivons à Sainte-Engrâce vers 10:30.
Nous laissons les voitures au parking des spéléos puis montons à pied à la cabane Prébendé.
Gilen nous donne un petit cours avant d'entamer la marche: repérage, géographie, et surtout histoire de La Verna, l'anecdote des spéléos qui se croyaient dehors dans le noir à 18 h en plein mois d'août. De là, nous ouvrons la porte en fer - tellement attirante pour ma part - puis accédons aux entrailles de la terre.
D'abord le tunnel, un petit quart d'heure à pied, avec deux mini haltes, l'une pour voir une entrée ultra-ultra étroite d'Arphidia (trou du robinet) qui fait faire demi-tour à plus d'un, sauf à nous, puis une autre entrée de la même cavité où le courant d'air nous fait la bienvenue.
Nous arrivons à la terrasse de La Verna. De là, nous apercevons grâce à nos lampes une petite statue, comme ces petites vierges qu'on peut voir accrochées aux grottes. Mais non! Ce n'est pas une statue de 20 centimètres, c'est un mannequin, et à taille humaine en plus, il fait 1m80 (plus que Virginie et moi).
Nous comprenons : nous nous trouvons dans une grotte éléphantesque.
Mais quelle chance. Qu'il est beau le ventre des Pyrénées. Biba Xiberoa ! (Oui, là c'est le cas...)
On revient sur nos pas après avoir fait connaissance des deux mannequins habitant la plage aux galets. Nous repartons vers la salle Chevalier. Quelques passages longés à la corde, des énormes rochers, on grimpe, on monte, on tombe, on se relève (la vie quoi !!). On s'arrête alors pour manger. Top chrono 10 minutes, il fait froid. Mais il y a du café chaud... Et un dessert est prévu pour le retour ? Mais, une pomme disparaît.
On se remotive pour continuer, on retrouve la température physique du début. On passe la salle Chevalier. On continue, on n'a pas envie d'aller à la maison. Un peu plus tard, on accède à un nouveau refuge : la salle Adélie. Magnifique antre ! Toute en arrondie, avec des frontières bien plus palpables que La Verna. On a envie d'y rester.
Puis une pomme tombe du ciel, du chocolat surgit, Mayayou apparaît et nous sert de la bière, un magnifique banquet en perspective, et ce n'est pas fini, demain ils tuent le cochon chez Elichalt (trois en tout...).
Maider