G 701 alias le Gouffre des Périgourdins alias la douche à tous les étages
Je pensais pourtant qu'aujourd'hui les conditions seraient bonnes pour retourner travailler au 701,et bien non !
On profite de la venue d'Olivier actuellement en camp sur les Arbailles pour revenir au 701.Mathieu Jambert nous accompagne et Serge fait parti de l'aventure.Ah,oui,parce que ça commence à devenir une aventure ce trou,je dirais même une aventure aquatique !
La dernière fois que nous sommes venus,il y a un mois à peu près,le ruisseau d'Orion coulait à bloc et l'intérieur de la cavité était impraticable.Depuis,il a fait moyennement beau et je me dis que nous devrions pouvoir avancer sans problème dans la cavité.
Pourtant,en descendant la pente menant au gouffre,un doute s'installe,il nous semble entendre le ruisseau couler plus bas,on verra bien.Le ruisseau d'Orion coule effectivement,mais rien de comparable avec la dernière fois.
Après la pause pique-nique,je m'engage dans le boyau d'entrée.Ca a du cracher un max ici il n'y a pas longtemps car même l'entrée est bloquée par un tronc d'arbre.Le tube est toujours aussi désagréable mais encore plus aujourd'hui car la moindre cuvette est remplie d'eau.Partout des traces de mise en charge sévère.J'arrive à la tête de puits et là aussi des branchages en travers.Même les amarrages sont recouverts de terre et de limon.
Le puits est copieusement arrosé et la douche est obligatoire.Un ruisseau coule vers le bas et je n'insiste pas pour aller voir le passage bas,je sais qu'il sera inondé.Olivier part quand même jeter un coup d'oeil et revient quelque temps après trempé comme une soupe pour annoncer que le passage est inondé et que des blocs sont arrivés jusque là.Et allez ! du boulot en plus pour la prochaine fois !
Mathieu est venu nous rejoindre mais force est de constater que nous n'irons pas plus loin aujourd'hui,repli !!
Et chose étonnante,les seaux d'eau que nous avons pris sur la tête pour descendre ont l'air bien plus remplis pour remonter !
Comme il n'est pas trop tard,nous décidons d'aller finir l'escalade commencée à Oyanbelcha.
Serge au perfo,Mathieu à l'assurage,le reste de l'escalade est sortie une heure trente plus tard.Malheureusement,la suite entrevue dans les plafonds est bouchée.Tant pis,il fallait lever le doute.
Une petite bière à la sortie dans un brouillard à couper au couteau,n'importe qui aurait dit STOP ! et bien nous,Non ! on en redemande !
Quatre potes perdus au milieu de nulle part,il n'y a que ça de vrai !
Serge,Mathieu,Olivier,Philippe