DIABLOZULO ……DIABLOSECO 20/04/2019
Sortie club durant le week-end pascal avec Fred, Iban, Virginie, Valérie, Gilen et Gérard. Sûrs de nous, grâce aux infos recueillies sur « infocaudales », nous voilà 6, quelques kilomètres après Pampelune près du village de Monreal (pas au Québec), pour découvrir ce canyon navarrais. Les renseignements donnaient un débit correct 2 jours auparavant, quelle ne fut pas notre surprise lorsque nous arrivâmes au parking du départ en découvrant le lit du ruisseau, alimenté par le canyon à descendre, pratiquement sec. Inquiet mais toujours motivé, le groupe se prépara chacun à sa façon, petit déjeuner express pour les réveillés du dernier moment pour les uns et préparation méticuleuse des sacs pour les autres (sauf Valérie qui n’avait pas de sac la tricheuse !).
Marche d’approche prévue en 1 petite heure, de notre parking l’accès ne parait pas très éloigné, nous entamons la marche, décidés et surtout confiants. Il a fallu très vite déchanter, le sentier recherché n’a jamais été trouvé, nous avons dû remonter tout le dénivelé du canyon à travers une forêt dense remplie de ronces et de branchages tombés au sol : chacun a souffert à sa façon, certains trop couverts ont sué à grosses gouttes, d’autres se sont massacrés les jambes.
Plus d’une heure après, nous sommes enfin arrivés, nous entamons le canyon par des rappels qui se succèdent sans pause entre eux mais hélas sans une goutte d’eau. Il a fallu attendre une demi-douzaine de rappels pour trouver une première flaque d’eau et réussir à tremper enfin nos cordes. La faille que nous descendons est vraiment belle, on imagine bien l’ambiance qu’il doit régner dans ce
secteur lorsque de l’eau y coule avec plus de générosité.
La descente a été un moment privilégié pour échanger et réviser quelques techniques. Valérie a équipé son premier rappel, la présidente, sous l’œil expert d’Iban, a assuré par-dessous la jambe et Gérard a proposé un équipement foireux qui a été bien critiqué.
On a terminé par des techniques de débrayage du bas pour gérer les frottements et les obstacles dangereux. D’après Fred et Iban, les 2 experts qui révisent les techniques une semaine avant la sortie pour mieux épater les autres, il s’agissait de « ravale ton mou et grande verticale ». La prochaine sortie devra être anticipée en annonçant le programme, on pourra peut-être réussir à faire meilleure
figure.
Le retour au parking en 5 minutes sonna l’heure du pique-nique, même si quelques avaient anticipé au bas de la plus grande cascade. Cacahuètes, chocolat, bières et cookies étaient au menu accompagné par le « je reviendrai à Montréal » du québécois Robert Charlebois idolâtré par Fred.
On s’est quitté en se disant qu’un canyon avec de l’eau c’était quand même mieux, et pourquoi pas Artazul, on y a pensé, on l’a rêvé, qu’est-ce que cela aurait pu être bien !