Urio Gaina - Sare
Serge Planès, Valerie Vignes , Jean Louis Dabène
Samedi 23 novembre 2019 - TPST 2h
On a osé !
Après s'être débattue avec de la technologie , Valérie trouve enfin la maison où elle avait rendez-vous (chez moi).
Son GPS et son smartphone s'étant mis d'accord pour la perdre définitivement.
J'avais cru que les conditions météo extrêmes auraient eu raison de son enthousiasme, mais non.
Nous retrouvons Serge à l'Intermarché de St Pée - devenu subitement Netto sans prévenir - et nous prenons le large, en direction de Sare.
Arrivés au terminus voiture, nous avons frôlé de près le renoncement.
Mais, devant la détermination de Valérie, nous avons bravé la tempête.
Les quelques 200 ou 300 premiers mètres de la marche d'approche se sont révélés dignes de la Patagonie Chilienne, avec de petits grelons boostés par le vent de face ! Une fois dans la forêt on était à l'abri du vent, mais pas de la pluie. L'épreuve suivante consistait à traverser l'amazone (au moins). En effet, le gentil petit ruisseau habituel d'Urio débitait 1 à 2m3 de café au lait.
On a cherché un gué, enfin un endroit où l'on pouvait traverser sans se noyer. C'était un peu accrobatique, j'ai trempé mon pantalon de rechange !
S'ensuivit une grimpette raide dans la boue, en s'aidant d'une vieille corde pourrie, installée sans doute au néolitique.
Enfin le porche, envahi d'un troupeau de 2 chèvres sauvages en furie qui s'enfuient, cornes en avant, à 20 cm de nos culs-nus.
Après un petit ressaut facile, on a pris pied dans une galerie sèche (elle au moins !). Nous parcourons la quasi totalité de la cavité, et admiré le fameux petit cheval gravé à la même époque que la corde.
Nous suivons un petit actif dans une galerie agréable, et explorons les diverticules. Seule Valérie a pu aller au bout, cinq mètres après nous grâce à sa taille de guêpe (son secret pour rester svelte : manger beaucoup !).
De retour dans la galerie principale, nous cassons la croûte, la parcourons jusqu'à l'autre porche par un cheminement difficile : on marche pendant une dizaine de mètres !
Je prends quelques photos, mais nous ne tardons pas à ressortir, pour affronter les mêmes épreuves qu'à l'aller.
Sauf que la pluie s'est calmée, découragée par notre détermination.
Cela s'est fini par une sangria-café dans un bar-restaurant, offert par un client de passage...
Jean Louis