Jean Louis, Thomas

T. P. S. T. : 1 heure

Nous ne sommes donc plus que quatre à avoir la chance de se réveiller au cœur du massif des Arbailles, Valérie P, Valérie V, Jean-Louis et moi.

Le soleil rend l’endroit encore plus beau, nous sortons la table afin de petit déjeuner dehors. La sortie d’hier laisse encore ses traces dans nos corps endoloris.

Tout en déjeunant tranquillement, une voiture arrive. C’est Stéphane qui vient faire un coucou et ressasser le plaisir d’avoir partagé un peu de première au cœur d’une nouvelle rivière souterraine au sein de ce joli massif.

Quelques bruits de moteur plus tard, moteur de deux roues on dirait. Tiens voilà Serge qui nous amène la clef du cayolar négligemment échangée hier. C’est super sympa à lui d’être monté nous la ramener. Il en profite pour prendre un café en bonne compagnie, et vu qu’il fait super beau aujourd’hui, il a dû vraiment se faire plaisir en moto. Il nous laisse rapidement, il a à faire.

Nous on continue à discuter, spéléo, canyon et autre tout y passe… On repasse en vue moults techniques et leurs limites… Qu’il n’y a jamais de situation réellement standard…

Après avoir mangé et bien profité du soleil, l’objectif initial, qui était d’aller équiper et jeter un coup d’œil sur les explos à poursuivre dans Etchar, s’éloigne. D’autant que Jean-Louis est aujourd’hui motivé pour faire de la spel mais pas forcement Etchar.

Bon, réflexion, et si on faisait une petite Bidouze express ? ça doit bien faire douze que je n’y suis pas allé.

Jean-Louis est chaud, les trois autres préfèrent rester discuter au soleil.

Ok il est tard, il ne faut pas tarder. On jette sous combi et combi plus matos dans la voiture à Jean-Louis et direction le parking de la cavité convoitée. Arrivés sur place, nous ne ferions pas rougir René Jeannel, le chrono vissé au poignet, nous revêtons nos habits de spéléistes.

Course à pied jusqu’à l’entrée de la caverne, Jean-Louis est transformé, il va perdre quelques kilos lors de cette traversée.

Quelques mètres plus tard nous trouvons l’eau, sans néoprène nous avançons plus rapidement mais il y fait un peu plus frais. Nous enchainons les différentes verticales et jolies vasques. L’eau est belle, c’est une bien chouette sortie. Nous voilà déjà au shunt, puis j’entends Jean-Louis me dire oh, on est déjà à la dernière cascade. Il a bien raison, la lumière au bout du tunnel n’est qu’à une vingtaine de mètres de nous. J’en profite pour faire quelques mouvements de brasse coulée afin de terminer le nettoyage du matos dans cette ultime vasque.

Aller marche retour droit dans la pente, et arrivée rapide à la voiture.

Quelques temps plus tard nous sommes au cayolar, on ne nous attendait pas si rapidement, mais comme quoi la compétition spéléo en catégorie vétéran 69 ça a du bon…

On termine de tout ranger et nettoyer, puis tout le monde regagne ses pénates des souvenirs pleins la tête. Ce fut un très chouette week-end, le prochain lié à un peu de explo en plus sera encore meilleur.

Thomas F.