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Voyageurs des strates
2 avril 2021

La Taupe - samedi 27 mars 2021

Valérie P, Valérie V, David, Jean Louis, Lirian, Thomas F

T. P. S. T. : 8 heures

LA TAUPE ou GA451 :

Suite à la proposition de Valérie P, nous voilà partis pour une belle journée de spéléo dans le massif des Arbailles, dans un magnifique gouffre nommé LA TAUPE.
Bien entendu avant de nous lancer dans ce gigantesque trou, afin de bien comprendre à qui nous aurions à faire, des recherches sérieuses s'imposent. D'après une source presque sûre, Wikipédia, voici ce qu'il est dit :

"LA TAUPE ou Taupe d'Europe (Talpa europaea) est un petit mammifère fouisseur de la famille des Talpidés (Talpidae), qui vit sous terre dans les sols humides et meubles, en se signalant par des monticules de terre, les taupinières.

LA TAUPE d'Europe est un animal de 15 à 20 cm de long pour une masse de 60 à 140 g. Son corps est cylindrique. Il est couvert d'une fourrure faite de poils sombres (gris à noir), très souples et très denses, dont l'implantation est perpendiculaire à la peau, ce qui permet à la taupe d'avancer ou de reculer facilement (un mètre par seconde) dans la galerie, ses poils se couchant selon le sens de progression ."

INTÉRESSANT NON ?

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On ignore pourquoi ce trou de plus de 800 mètres est nommé ainsi, mais je suis sûr qu'un passionné pourra nous éclairer. Ce gouffre est encore en exploration, d'où l'intérêt de profiter de l'équipement en place avant qu'il ne soit retiré.

Rdv au club pour 9h.
Sont de la partie : Lirian, Valérie V, Jean Louis, Valerie P, Thomas et moi-même. Serge nous accompagne jusqu'à l'entrée du trou, il a prévu une autre aventure de son côté.

TPST : 8H

Le départ est un peu tardif mais nous n'envisageons pas d'aller nager dans les eaux froides des bas-fonds, de plus les puits sont équipés et nous espérons progresser vite.
Après une rapide visite du cayolar (merci au propriétaire et clubs spéléo), d'une petite randonnée humide à travers bois, nous voilà au bord du gouffre. Celui-ci ressemble plus à un terrier qu'à un précipice (peut-être un trou de taupe) mais la suite va s'avérer plus intéressante.

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Valerie et Thomas, les meneurs, calculent le timing, préparation des kits, vérification matériel, organisation de qui va jusqu'où , la remontée, les horaires, le pipi de la peur, la maman de Lirian, le repas du soir... rien n'est laissé au hasard. Tout le monde semble en forme, enfin presque, pas Valerie V si on en croit sa petite phrase du jour «aujourd'hui je suis venue en spéléo parce que je suis fatiguée». S'est-elle trompée de sortie ?
Jean Louis lui, a prévu de nous accompagner sur la première partie, il remontera accompagné de Thomas, sécurité oblige.

Le début n'est pas très dur, passage de blocs et cheminement sous voûte, petits puits, patience !
Ça y est nous y sommes !! Les verticales sont là, et pas des petites, nos lampes n'éclairent même pas le fond. Thomas et de retour parmi nous, il va vite le bougre ! Heureusement les puits sont fractionnés, nous les enchainons les uns après les autres, et pour casser cette monotonie, les équipeurs ont eu la bonne idée de rajouter quelques traversées. Nous gagnons quelques mètres et l'heure est venue de s'alimenter. Pause casse croûte juste avant d'attaquer le fameux méandre de pok pok ( un nom comme ça)...
Celui-ci a d'ailleurs subi des tirs d'artillerie afin d'en faciliter le passage et de permettre au plus grand nombre d'aller voir plus loin ce qui s'y passe. Sympa ce méandre. C'est vrai qu'il doit être frustrant de devoir s'arrêter là, alors que plus ça descend et plus c'est beau. 

Le repas est rapidement avalé, Pik et pok passé, on file vers de grandes verticales sans fonds, enfin si mais il est loin le fond !

Jusqu'à présent les relais étaient contre parois mais là, c'est plein bille. Chacun descend pour mesurer l'ampleur du décor, dommage que Jean-louis ne soit pas avec nous ! les parois sont humides et les cordes deviennent glaiseuses (ça se dit ça ?). Nous restons vigilants, la marche est haute.
Nous sommes ici à 300 mètres sous terre. Certains relais sont décalés et les rappels deviennent guidés, faudrait pas se mouiller tout de même ! Les meneurs toujours de bonne humeur, motivent et surveillent chaque geste, même de loin. Les heures filent et nous aussi mais l'aventure va devoir prendre fin, enfin presque car ce qui est descendu doit être remonté.

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- 350 m tout de même . Avec Thomas nous poussons à - 400, espérant toucher le fond, mais non la taupe a bien oeuvrée, ça descend toujours. Thomas connaît bien ce trou, la topo dans la tête il décrit la suite, apparemment on y trouve une "cathédrale " ainsi qu'une magnifique rivière souterraine très aquatique. Il nous faudra donc revenir pour pouvoir témoigner de cela.

Allez il est temps d'ajuster les bloqueurs de pieds, réglage du torse et c'est parti pour une longue remontée. Les Valerie(s) prennent la tête, mais pas les kits !! Affinent leurs techniques et avancent bien. Lirian très concentré, un peu hésitant parfois s'en sort très bien, suivi de près par son mentor qui le motive, bonbons Haribo à chaque pause. Afin de ne pas se mélanger les pinceaux aux relais, Thomas lui enseigne la technique dite "de se caresser les seins", memo technique plus facile à retenir et qui fonctionne apparemment bien. Je ferme la marche.
Nous sortons un peu avant 20h, la nuit est tombée, le retour est facilité par des petits réfléchissants accrochés aux arbres, impossible de se perdre. Nous retrouvons Jean Louis au cayolar. Inutile de dire que la bière était la bienvenue.
Combi pourrie contre tenue de ville et Valerie et Thomas nous invitent à partager un excellent repas, quand je vous dis que c'était bien organisé !

Un peu technique mais néanmoins accessible, ce gouffre mérite d'être visité, il serait dommage de ne pas profiter de l'équipement en place .
A refaire. David.

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