Harzubia - Inkazkübü - dimanche 2 mai 2021
Alice, Candice, Laetitia, Christophe, Darioush, Gérard, Jérôme, Serge, Xipo
T. P. D. l’E. : 3 heures
En mai, ne te découvre pas d’un fil qu’y disait !
On a quand même bien fait de garder nos doudounes, bonnets et moufles pour ce départ vers la Soule. Tardets nous a accueilli avec un petit 7°C.
Du coup, on s’est payé un petit café à 50°C pour compenser, avec une (ou deux, je t’ai vu !) chocolatine.
3 voitures pour deux groupes, on est dans les clous.
2 équipes se constituent :
Trinôme A - Christophe, Gérard et Serge vont chercher le fameux relais perdu, caché au milieu de rien, dans la cascade de 60 mètres de l’amont d’Inkazkübü.
Sexynôme B - Darioush, Jérôme et Xipo vont encadrer nos 3 jeunes recrues dans le ravin sec d’Harzubia
Compte-rendu du trinôme A.
30 mn de navette voiture (25 mn derrière le troupeau de vaches, (normandes ? bretonnes ? gasconnes ? le débat court toujours) et 5 mn de trajet), on se gare, on discute avec un CAF-iste venu repérer les lieux et on monte une vingtaine de minutes sur un sentier évident.
Une roche très glissante nous accueille, on passe un ou deux rappels fastoches et moches et pan, la C60.
Un jus assez conséquent nous annonce la couleur.
Bien sûr, deux points rouillés reliés par une vielle sangle incolore nous rappellent le bon vieux temps des monopoints douteux.
Gérard se lance en premier et trouve, bien entendu, le fameux relais à l’endroit exact où il devait être.
Je suis en deuxième, Christophe ferme le bal avec le jeu des cordes raboutées.
On termine la descente en 1 h 00 chrono.
On décide de rejoindre le sexynôme déambulant dans Harzubia, l’oreille tendue pour détecter les voix. En effet, après 10 minutes de marche, on entend les joyeux ébats de nos amis en train de casser la croûte.
À l’aide d’une volée de corde posée « à l’ancienne » sur un arbre placé à leur aplomb, nous rejoignons le sexynôme attablé, non sans des acrobaties à la limite du ridicule, l’un comme les deux autres, devant les convives hilares. Nous mangeons avec eux penauds.
Décision prise de refaire les groupes :
Darioush, Jérôme et Xipo filent vers la sortie et remontent faire la cascade d’Inkazkübü pendant que nous 3 reprenons l’accompagnement des 3 de l’équipe féminine.
Chacun à notre tour nous pestons contre ce canyon glissant, bien que à sec, et contre ses vasques croupies et empuanties par les cadavres de mulots, flottant le ventre à l’air au milieu de nos brassées.
Une ou deux mains courantes bien chiantes et nous terminons en beauté dans l’arche terminale.
Peu d’eau, mais elle était assez froide, il nous tardait de terminer.
Nous remontons tous les 6 à la réception de l’équipe Inkazkübü bis qui pointe le bout de son nez dès l’ouverture des cannettes.
Tout est bien qui finit bien, ils se marrèrent et eurent beaucoup de cacahuètes.
Serge