Quelques infos sur la cavité diffusent… une chatière verticale de 5 m est annoncée… Valérie nous signale qu’il faut juste rentrer un peu le ventre mais que ça passe tranquille….

Bon c’est décidé je m’inscris !

Le RDV est donné à 10h au bar de Camou. 2 personnes se sont désistées, nous sommes finalement 9 à la sortie.

Après que Lætitia se soit bien assurée d’avoir pris le pack de bières, nous montons à 2 voitures jusqu’à la cavité où nous croisons quelques chasseurs.

Tout le monde s’équipe, le gouffre est à quelques pas.

 Pendant que Jérôme et Valérie équipent le puits d’entrée, je prends connaissance avec les autres et je me rends compte que beaucoup redoutent le passage de la chatière. Krystof en profite pour nous raconter sa propre expérience où il s’est retrouvé coincé dedans, il ne la retentera pas….

La pression commence à monter.

12h00 : çà y est, la moitié du groupe est passée, 2 jolis P14 suivi d’un P7 nous attendent. Il y a de belles concrétions, nous croisons quelques chauves-souris.

13h00 : on est tous au niveau de la chatière, Valérie et Serge sont passés, je vois Jérôme ressortir du trou d’un air décidé : « non, je ne la passerais pas ! » Mince, je regarde Thierry et Hélène qui ne sont pas plus rassurés que moi, pendant que Joël s’y engage, ils décident d’en rester là aussi.

Je me tâte, mais derrière moi Laetitia va jeter un coup d’œil et passe comme une lettre à la poste. Prenant mon courage à 2 mains et grâce aux encouragements de Valérie, en rentrant « beaucoup » le ventre, les fesses et la poitrine, je passe !

Nous sommes 5 à continuer l’aventure jusqu’en bas du P30 pendant que les autres remontent en révisant quelques techniques sur cordes (conversions,….)

15h30 : il est temps de remonter, nous attend la fameuse chatière.

Pendant que Valérie et Joël déséquipent, je pars en tête mais arrivée au passage étroit, j’appréhende, je demande à Serge de passer en premier. Ce n’est qu’une formalité pour lui.

On fait remonter 2 sacs qui pompent un peu d’énergie. Je me retrouve coincée, les fesses ne passent pas, finalement en les mettant sur le coté droit et le reste du corps à gauche, après quelques souffles et une bonne suée, j’arrive à m’extirper du trou. Dans la lancée me suivent Latitia et Joël qui eux aussi dépensent pas mal d’énergie. Valérie quand à elle, même pas 1 goutte de sueur !

18h00 : on ressort du trou, les autres nous ont laissé une petite bière, ouf, on la déguste avec plaisir. On part ensuite nettoyer les sacs et les cordes dans le petit cours d’eau de Camou.

Merci pour cette belle journée.

NB pour les prochaines sorties : si Valérie dit que ça passe en forçant un tout petit peu, surtout ne pas s’inscrire !