Deux journées dans le Bidon, un trou en cours d'exploration ou le peu de spéléos qui y sont descendus ne souhaitent plus y revenir ! De quoi en dégoûter plus d'un ! 

Le club Nantais de St Herblain accoutumé des lieux est là , c'est leur terrain de jeu, régulièrement ils explorent les lieux, découvrent de nouveaux trous dont le fameux Bidon. Cette cavité doit son nom à un vieux contenant laissé là , proche d'un petit trou ,probablement lors d'une coupe de bois. 

Nous sommes une demi-douzaine, les Nantais, Thomas Fleuriot et moi. Valerie Poitou à la dernière minute s'est amourachée d'un chat blessé qu'il fallait sauver et n'a donc pas pu venir. 

Le but est de continuer l'exploration et la topographie de plusieurs trous du secteur.

Fabrice , Thomas et moi choisissons le Bidon la première journée et comme cela ne suffisait pas rebelote le lendemain !

 Le jeu en vaut néanmoins la chandelle.

700 mètres de développé supplémentaires sont découvert ce qui permet de dépasser le kilomètre et l'ensemble est topographié. 

Le Bidon pour s'en faire une idée, c'est un méandre sans fin , très étroit, très sale, très coupant ,très humide, très chiant. Des passages ou la blessure est interdite car un secours n'est pas permis , mais derrière tout ça des réseaux à découvrir presque en courant. Enfin on espère !

L'actif se perd et nous sommes face à deux méandres fossiles quasi parallèles jamais exploré. 

Thomas choisit de progresser et d'équiper le plus franc, espérant retrouver l'actif. Ma curiosité m'entraine dans l'autre, juste pour voir les premiers mètres, il semble très intéressant et avec Fabrice nous décidons de l'explorer laissant Thomas prendre un peu d'avance dans l'équipement de l'autre méandre. Chaque mètre foulé est topographié, longueur, largeur et hauteur, tout est laserifié (ce mot n'existe probablement pas).

700 mètres plus loin nous butons sur un petit puits. Thomas nous à rejoint mais l'heure est tardive, il équipe quand même et file voir la suite ... ça continue dit il !

Mais il est l'heure de faire demi-tour et d'affronter à nouveau les étroitures et les passages compliqués. La remontée est anormalement arrosée, il pleut fort dehors c'est sûr !

De la première il en reste au Bidon, des kilomètres et des kilomètres de première, d'ailleurs le club Nantais s'affaire à trouver une autre entrée, plus basse ,histoire de shunter les abominables étroitures.

Le Bidon un trou fantastique, à découvrir absolument mais à faire avec modération. 

Mon histoire courte a un peu trop duré vous trouvez pas ?

David I.