Christophe, Iban, Laurent et Laetitia

T. P. S. T. : 3h30

Le rendez-vous est donné à 9h au club. Quand j’arrive, le matériel est déjà prêt. Nous ne sommes finalement que 4 après quelques désistements : Christophe, Iban, Laurent et Laetitia. Nous partons pour le trou du chevreuil à Esterençuby.

Arrivés au « parking », nous nous rendons compte que ceux qui l’avaient déjà fait ont un lointain souvenir de l’endroit exact où se situe ce trou… Mais ceux-là même ne semblent pas douter. C’est ainsi que nous cherchons désespérément pendant une heure dans la forêt. Puis l’idée lumineuse d’appeler Joël et Serge à la rescousse. Joël et ses coordonnées GPS font chou-blanc et Serge vient jusqu’à nous pour nous guider. Nous y croyons de nouveau quand nous apercevons sa chevelure d’argent mais ça ne sera pas plus concluant… Il aura donc fallu environ 2h de marche d’approche pour aborder ce trou !

Jamais je n’aurais cru faire une sortie organisée par Christophe avec autant de temps de marche d’approche !!

Nous laissons Serge faire demi-tour pour arriver à temps à son apéro et nous rentrons. Premier puit installé et descendu sans encombre. Petite frayeur au deuxième puit quand Iban s’installe sur la corde montée sur un amarrage naturel. La roche tombe et une dizaine de pierres branlent. Avec Laurent, ils s’attèlent à faire tomber tout ce qui bouge. Le passage est maintenant plus facile parce que plus large mais surtout plus fiable !

Ensuite les puits s’enchainent. 6,8 mètres, 9,3 mètres, la préparation de la sortie est telle que la hauteur des puits est donnée au décimètre près ! Certains sont étroits, d’autres plus larges, quelques déviations à passer. Pas de réelle difficulté. Pratiquement pas de progression horizontale dans cette grotte.

 La remontée se passe sans encombre, marche retour d’environ 5 minutes (tiens c’est bizarre, j’aurais juré que c’était bien plus long à l’aller…) et la petite bière habituelle.

Cette petite grotte sans prétention présente toutes les spécificités spéléologiques attendues : des puits, des étroitures, des rhinolophes (une vingtaine d’après le comptage plus ou moins précis d’Iban), une salamandre, des araignées et même des spéléos !

Laetitia