Vendredi 21 juillet gouffre du HA10

Participants : Laurent, Darioush, Sébastien.

TPST : 7h

Cela fait quelques semaines que Darioush me parlait du gouffre blanc et son grand puits terminal.

Virginie, Alexis et Iban ont récemment remis les amarages au goût du jour sur sa première partie. Cette cavité explorées dans les années 70/80 comportait quelques modèles de plaquettes fixes innovant: le fer plat vissé! L’ensemble en mono point bien évidemment. Impossible de dessendre en sécurité sans leur précieuse intervention! 

Après moult effort pour convaincre Laurent; au moins 2 min, nous arrêtons ce vendredi 21 juillet.

En cette matinée humide et brumeuse sur le massif de Behorléguy nous nous retrouvons juste au dessous du gouffre, à quelques mètres au dessus d’une piste goudronnée. Pratique.

Le moins que l’on puisse dire est qu’il y a de la corde et de la ferraille à étaler; Nos 3 kits sont bien remplis. La fiche d’équipement doit nous amener au bas d’un dernier P17 avant le Puits du Brouillard (P 132). L’idée est de laisser cet équipement en fixe pour rééquiper le grand puits et voir si une suite existe. 

Je débute. Fiche d’équipement super précise, les puits s’enchaînent sans grandes difficultés. Ils sont magnifiques et notamment le P46 débutant par une étroiture en tube donnant sur un fractio plein vide. En milieu de puits je tombe sur un coléoptère cavernicole que j’ai déjà aperçu au Lonné Peyret : Aphaenops chaudoiri, magnifique insecte ressemblant à une fournie de couleur dorée.

Darioush prend la suite et équipe la main courante, le P24 et le P7. Pendant ce temps, avec Laurent,nous mangeons un morceau.

Laurent fini l’équipement qui nous mène au bas du P19, une jolie salle, humide, mais donnant sur un puits équipé mono-point et un méandre pas très confort. A la lecture de la topo, il ne semble pas y avoir de Méandre et Le puits laisse penser qu'il s'agit du réseau annexe, sans suite. Il est 15h, Laurent commence tranquillement à remonter pendant que nous jetons un œil avec Darioush sur le méandre : quelques mètres plus loin, nous sommes au sommet du P17. Les spits sont rouillés mais propre,j'équipe et arrive en tête de puits: un vieux spit placé en mono-point, l'autre très éloigné ne nous permet pas de doubler sans dyneema® ou sangle, il est déjà tard, nous laissons le kit avec la corde pour la prochaine fois.

C’est alors la remonté qui commence…..en 1h30 nous sommes tous sortie, le ressant d’entrée déséquipé.

Vivement la prochaine pour finir l’équipement et arriver au fond de ce magnifique gouffre !

Avis aux motivés !

Désolé, pas de photo pour vous faire rêver....on y retournera.

Sébastien