Dimanche 30 juillet, journée initiation dans la grotte Hibou à Camou
TPST : 7h.
Participants : Marc, Elise, Seb, Lise, Quentin, Jean-Louis et François.
Participants de dernière minute : des amis de Jean-Louis du club de Grenoble.
Bon, on s’est longtemps demandé si on allait pouvoir descendre dans la grotte du Hibou à Camou. Un mail envoyé à Laurent, samedi matin, avec la fiche d’équipement qui tombe dans les spams ... Bon l’info arrive finalement en fin de journée. Sympa et disponible, il fait les fonds de tiroir du club pour dégoter le peu de cordes qui reste encore : deux cordes de 54 mètres, une de 25 mètres et une vingtaine de mousquetons et plaquettes, suffisant pour la petite grotte du Hibou.
RDV donc à Camou, dimanche matin devant le bar Chez Aguer. François arrive avec les kits et cordes du club. La discussion tourne autour du fait qu’on a dépouillé le club : 500 mètres de cordes laissées au gouffre blanc, d’autres au trou de l’arbre et d’autres encore au Chevreuil (et j’en oublie sûrement). Spontanément, François nous rassure : « Je suis passé récupérer le matos, il y avait encore de quoi faire en cordes ». Très étonnés, on lui demande : « Mais elles étaient colorées les cordes que tu as vues au club ? » Réponse de François : « Oui, oui». On le rassure tout de suite : « Ce ne sont pas des cordes de spéléo, mais de canyon. Oui, bah les canyonistes font moins de sorties que les spéléos, c'est pour ça».
Bon assez parlé, on est venus pour faire de la spéléo, pas pour critiquer les canyonistes qui eux au moins ne laissent pas traîner leurs cordes au fond des canyons. Une petite dizaine de minutes en voiture et nous voilà arrivés à la grotte du Hibou. On équipe les deux entrées et chacun s’amuse : passage de nœuds, conversions, décrochements… Bref, comme d’hab sous terre, on ne voit pas le temps passé.
Fin de journée, il est temps de déséquiper. Une fois n’est pas coutume, on ne laissera pas les cordes en place au fond du trou. Faut pas pousser non plus !
Fin de journée, il est temps de nettoyer les cordes, histoire de remplir un peu le club. David, qu’on a croisé en fin d’après-midi au Hibou nous suggère de les laver dans le petit cours d’eau chargé d’algues et de soufre qui coule à côté de Chez Aguer. Et puis comme ça, on pourra finir autour d’une bière chez Aguer. Mais bon, laver les cordes dans des algues vertes, non, bof… Finalement, on file à Ossas, pour laver les cordes dans le Saison. Oui, mais là, on croise deux pêcheurs, alors laver nos cordes là… « Pas de soucis, vous pouvez y aller », nous répond un des pêcheurs, plus préoccupé finalement à papoter qu’à pêcher. Une fois les cordes lavées, on se quitte (sans la bière), prêts pour une prochaine sortie sous terre.
Elise