Encore une sortie triste, fade, insipide et sans intérêt… sauf la fin !

Adeline, Amaia, Darioush, Sébastien, Serge, plus une amie à lui, assez intime semble-t-il

T. P. S. T. : 5 heures

Déjà, ça part mal. 5 personnes, 5 bagnoles au col d’Aphanize. Notre bilan carbone est pitoyable !
JANCOVICI va être dégoûté quand il l’apprendra.

Après avoir slalomé entre les vaches, les chevaux et les brebis toute la montée, on se retrouve tous au col. Là, de gentils organisateurs ayant préparé café et chocolatines, finalement la matinée commence bien.

Départ vers la cavité avec un net progrès, on passe à 2 voitures pour 5.
Habillage, papotage et portage de matériel. Une courte marche d’approche plus tard, on quitte à regrets le soleil qui nous chatouille les moustaches et Sébastien attaque la descente, sachant que quasi tous les puits sont équipés, sauf l’entrée et le fond du fond. Au détour d’un kit bleu, on devine une petite passagère clandestine qui fait émerger son petit minois, avec la complicité innocente de la fille de Sébastien… Cherchez bien…

Ça déroule tranquille dans l’enchaînement des puits, peinard. On sort victorieux des quelques passages, heu, comment dire, disons, délicats et un tantinet restreints, d’autres, disons encore, à négocier avec les poumons vides et les biceps bien tendus.

Nous admirons au passage l’acrobatie dont ont fait preuve Darioush, Laurent et Sébastien lors de la mise en place de certains passages chauds patate.

Une chose est sûre, ces puits sont magnifiques, je regrette de ne jamais voir eu la bonne idée de découvrir cette belle cavité avant la venue de Sébastien. L’ambiance est 200 % spéléo, chacun et chacune assure, y compris un passage de nœud dès le 3^ème puits.

J’espère, Brice, quand tu liras ces lignes, que tu reprogrammeras vite vite une prochaine séance photos.

Parvenus à la base d’un grand et confortable puits, nous cassons une petit croûte malgré le froid qui commence à poindre le bout de son frisson.

Et là, paf, 2 derniers petits ressauts de 20 et 30 mètres, et boum, le P 130 !
Le puits du brouillard, le fameux, le fumeux.

Adeline, Amaia, Darioush et Sébastien s’approchent au plus près de la gueule du monstre, Darioush s’essaye à descendre quelques mètres, moi j’y renonce, en effet, comme chacun le sait, j’ai peur du noir.

Et là, on entame la remontée. Les candidats se font des politesses, on se double, on se fait des feintes, mais dans l’ensemble, le rythme est bon, régulier, tranquilou.

Dehors le soleil nous accueille à rayons grands ouverts, et il nous murmure à l’oreille qu’à l’auberge d’Ahuzki, qui est toute proche, l’ont y sert des bières fraîches.

Quand en plus, Adeline nous sort de son cabas magique une de ses tartes maison, l’affaire est dans le sac… Heu, non, la tarte est sortie du sac.

Une belle sortie…

Toutes les photos d'Adeline en copiant/collant le lien ci-dessous...
https://photos.app.goo.gl/Tdjqa9oHKdnyM1YW8

S.