Dimanche 12 novembre 2023 - Technique canyon en falaise - Rocher Haitzalde
Chloé, Jérôme, Krystof, Romuald, Serge, Sylvain, Xipo
T. P. S. C. : 5 h 30 (Temps passé sur corde)
Arrivé avec une bonne heure de retard,
- Excuse N° 1 mon chat refusait de lâcher ses griffes plantées dans mes jambes quand je voulais me lever du canapé sur lequel nous avons dormi cette nuit, enlacés l’un à l’autre,
- Excuse N° 2 j’étais fatigué et déprimé après la cérémonie du 11 novembre, la veille, en découvrant le nombre de morts dans cette tuerie.
(Cochez la ligne la plus plausible)
Arrivé avec une bonne heure de retard, donc, « on » m’a ordonné le compte-rendu.
Ok que j’y ai dit !
Une fois arrivé sur place, après avoir salué en passant le propriétaire de la falaise, je découvre mes 6 compagnons en action. Compagnons, oui, le masculin l’emportant sur le féminin vu qu’il n’y a qu’une seule compagne.
Bises et poignées de mains. Mais je remarque que Sylvain et Xipo ont le torse légèrement plus bombé que les fois précédentes. Je me questionne moi-même, mais qu’est ce qui se passe-t-il ?
Ils ont fait de la muscu ou quoi ?
Que nenni, je découvre 4 stagiaires sous les ordres de nos 2 apprentis moniteurs. La voilà l’explication !
Aussitôt, je m’applique moi aussi à bien mettre mon baudrier, à vérifier que (pour une fois, merci de le noter) je n’ai rien oublié.
Nos deux moniteurs (heu, attention, moniteurs stagiaires seulement) nous ont professé de nouvelles techniques (débrayage du bas, en boucle - débrayage du bas, avec passage de nœud, - débrayage du haut, puis du bas « grandes verticales ») et deux anciennes techniques à oublier (kit double entrée - dégaine sur débrayage du haut).
On a vu aussi le nœud « Rigalou », une sorte de nœud largable, aussi incompréhensible à faire que dangereux à exécuter.
Je rigole, ho là là !
Bien entendu, vous vous doutez bien que rien ne s’est passé comme prévu. Pinceaux emmêlés, nœuds dans des cordes vrillées, sacs trop légers pour la tyro, personnes à descendre trop lourdes, leurs blagues, tout autant, amarrages discutables, frottements dangereux, bières tièdes.
Mais bon, bon an, mal an, on arrive à peu près à faire semblant de comprendre et à faire semblant de reproduire. Même Jérôme y est arrivé, c’est dire.
Ho là là, Jérôme, je rigole !
Il aura, peut-être, (Krystof, tu nous diras comment sont les images), des images de drone pour vous montrer tout ça !
Au bout de 5 ou 6 heures de pratique, nous sommes quand même parvenus à réussir une ou deux manips, c’est heureux car l’objectif de cette journée entre « cadres canyon » était quand même de mémoriser tout ça pour le mettre en pratique quand nous serons en situation plus réelle, comme avec de la flotte sur la gueule, un boucan d’enfer, des vasques pièges, un sol glissant, les doigts gelés par le froid, les fonds de rappels sans visibilité, etc, j’en passe.
Le but était aussi, mais ça, on l’a su qu’après, d’enseigner nous-mêmes ces techniques aux nouveaux encadrés le jour où on sortira en canyon.
On verra, hein, on verra.
Dès 16 h 00, on entend une capsule voltiger, c’est le signal !
Remballage de tout le barda, le monde refait en cinq minutes chrono, et au-revoir, à la prochaine.
Serge
Pas de photos, il vaut peut-être mieux !