Coume Ouarnède épisode 2
La Coume - Episode 2
Vendredi 12 novembre 2010
"A l'assaut de Pène Blanque”
Le lendemain matin, nous passons au gîte des Limogeots pour savoir comment s'organisent les choses, petit à petit le week-end prend forme : un groupe s'occupe d'aller équiper les puits du Trou du Vent après le fameux pertuis arrosé et un groupe suivant fera la traversée Indomptables - Pont de Gerbaut. La neige sur le sommet du massif a disparu et un temps étonnament doux a remplacé le froid de la veille. Il y a fort à parier que ça va mouiller là dessous (les équipeurs des puits seront bien imbibés au passage des puits arrosés du TDV !).
Nous c'est l'option balade que nous avons choisi, et en plus, balade sèche dans le magnifique fossile de la grotte de Pène Blanque. A quatre, nous remontons la combe qui mène au col, le temps est au beau, la vue sur le col est magnifique sur cette forêt aux couleurs d'automne. Nous basculons ensuite sur l'autre versant très raide de la montagne qui nous amène au pied du porche de cette grotte. Petite escalade "péteuse" (expression Alexienne) et nous voilà dans ce vaste porche.
Nous entrons dans les ténèbres de cette antre, le vent qui en sort est frais, ça doit continuer par là, suivez le guide ! De la station debout, nous passons dans la position courbés, puis écrasés et enfin à quatre pattes dans le long laminoir du début. Rapidement c'est un labyrinthe qui se déroule devant nous : tantôt par ici ou par là, ou si nous allions par là bas ? Alexis connaît le parcours, moi aussi, mais j'ai l'excuse de ne l'avoir fait qu'une fois et dans l'autre sens lors de notre traversée Pont de Gerbaut - Pène Blanque en octobre 2009. Puis ce sont les descentes "péteuses" raides et sur le mondmilch qui se succèdent, ce qui nous fait dire à maintes reprises que "Pène Blanque c'est plus facile à remonter qu'à descendre” !!” La Chatière 52 nous attend, tapie dans son rétrécissement... plein d'eau, chacun ruse à sa façon pour éviter de s'y vautrer copieusement, le résultat est mitigé mais nous sécherons rapidement.
Au bout de nombreuses désescalades glissantes car polies par le passage des hommes, nous arrivons à un autre endroit réjouissant du réseau : la chatière verticale, mais ce ne sera qu'une formalité à la descente, on verra au retour ! Les dimensions de la cavité changent peu à peu, on rentre dans le "vaste”, les parois s'élargissent mais le parcours reste chaotique et paumatoire jusqu'à arriver à la gigantesque Salle du Dromadaire, vaste salle fossile où arrive à côté la rivière du Pont de Gerbaut. Pause clope, couchés sur le sable argileux du sol puis nous entamons la remontée à un rythme soutenu jusqu'à... la chatière verticale. A la remontée elle prend tout sons sens, la bougresse ! Chacun y va de sa technique, tantôt sur le dos, tantôt sur le ventre, les oreilles, le nez, en douceur, en force : l'accouchement est difficile mais personne de coincé au final. Chatière 52 bis : même topo, sauf que le passage est inversé et plus difficile à négocier encore au retour, tout baigne, on continue ! Les remontées "péteuses” à la descente ne sont que plaisir et bonheur à remonter, ce qui fera dire à quelqu'un (j'ai oublié le prénom) : "Pène Blanque c'est plus facile à remonter qu'à descendre” !!”. Passage du laminoir et nous voilà rendus à la lumière du jour ! Quelques photos d'art dans le porche et nous partons rejoindre la voiture en afffrontant avant la pente raide jusqu'au col, là le jour décline franchement et le retour se fait à la lumière de nos casques.
A passant à La Baderque, arrêt chez les Limogeots, qui nous apprennent que les autres sont encore sous terre et que demain matin, Jean-Mi avec trois autres partent de bonne heure pour faire la traversée devant nous pour ne pas se gêner. Impeccable, l'affaire est dans le kit ! Nous n'avons plus qu'à rentrer à notre gîte où Nicolas doit nous attendre. Le pauvre, la porte était ! il ne l'avait pas vu, ce qui l'a obligé à nous attendre pendant 4 heures dans sa voiture ! Au momenrt où nous débarquons au gîte, Serge et Stéphane arrivent aussi. C'est l'heure des réjouissances, on est comme ça, contents de se retrouver ! Alors on trinque pour l'amitié !! Deux heures après c'est Mathieu et Max qui arrivent de Bordeaux, nouvelle tournée de Patxaran de Serge et un poil de Zubrowska ! Au lit.
Olivier