Charlotte, Claire, Laetitia G, Maider, Virginie, Denis, Philippe A, Serge

Dénivelé + 1100 m, boucle de 7 heures, temps d’automne doux et couvert.

Plusieurs objectifs étaient visés pour cette sortie :

-          Grimper par le sentier de Asphodèles,

-          Faire sonner la cloche sur Akomendi,

-          Redescendre un peu en sauvage jusqu’au col d’Okoka,

-          Terminer la boucle par la voie normale via les ruines de Lizardi,

-          Faire de cette journée un prétexte fédérateur pour Leize Mendi.

Bon, déjà, je vais pas vous faire languir plus longtemps, les 5 objectifs ont été atteints. 

Comme on a eu vent que la route n’était pas terminée coté Basasagar, on décide de passer par le sentier qui démarre en contrebas de la ferme Arrousea. Il est 9 heures.

Ça part gentiment à flan de colline jusqu’à Beherekoetxea pour attaquer quasi verticalement par ce fameux sentier du cirque des asphodèles dont personne n’a repéré le nom sur aucune carte, sauf Miguel Angulo… et le Sergio !

Tant pis, on grimpe. Mine de rien, il nous a fallu pas loin de 3 heures pour arriver en haut, c’est sûr, à huit, ça traîne un peu, surtout à cause des fi…. Heu, non, politiquement incorrect.

Le retard est simplement dû à nos observations de la géologie locale, du poudingue enchâssé dans du grès rose.

Petit arrêt technique aussi pour requinquer l’un d’entre nous à coup d’eau de mélisse sur un sussucre. Cette recette de grand-mère pallie quelque peu les nuits trop courtes, ou les soirées trop arrosées. N’est-ce pas toi qui te reconnaît et qui me lis ?

Moi, c’est à coups de cachetons made in SANOFI que j’avance sans douleur.

N’empêche, le parcours est très beau. Par endroit, on progresse en balcon au dessus du vide, mais rien de bien exposé. Quelques discussions sur la flore et la faune, quelques photos et ça repart.

Enfin, arrive la pause casse croûte, tant attendue par toutes et tous au sommet.

Chacun échange sa spécialité, feijoa (ou goyave du Brésil), pain azimé sans gluten, pâté, chocolat très spécial, banane plantain et même pain. Oui, oui, l’autre qui offrait du pain en échange d’un carré de chocolat de plus que les autres.

Pathétique. Il est vrai que le stand chocolat avait plus de succès que le stand feijoa…

On gagne ensuite le pic Akomendi pour faire sonner la cloche. Ça des cloches, au sommet, y en avait, mais une seule sonnait vraiment…

Puis le groupe s’est scindé en deux :

-          une partie redescend par le chemin de l’aller pour récupérer Laetitia qui gardait les sacs, en cas de voleurs de sacs.

-          l’autre partie descend toutes crêtes par le Nord pour rejoindre aussi le col d’Okaka, mais en plus sauvage.

Finalement, nous arrivons en même temps au même endroit.

Lors de la descente du sentier de Lizardi, nous philosophons quelques minutes, Denis et moi, sur le sens du mot « ruines d’une borde ».

L’un y voyant un tas de cailloux éparpillés ça et là par dame érosion, l’autre affirmant que voilà là un abri de fortune, ayant hébergé un berger d’antan et toute sa famille, bêtes comprises…

Comme il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, fin du sketch.

Au final, on termine vers 16 heures où, à noter sur les anales de Leize Mendi, cela ne se terminât point par une bière fraîche au café du coin. Ça vieillit mal chez Leize Mendi !!!

Serge