Début de saison en canyoning : Canyon d’Oilloki
Participants: Iban, Virginie, Fred H, Fred A, Gilen
Vu le soleil qui règne depuis quelques jours, pas grand monde est motivé pour aller s’enterrer avec Philippe. On est plus motivé pour aller barboter dans des vasques turquoise.
Cette fois, on prévoit d’aller voir l’intégrale d’Inkaskubu, avec la partie en amont de la route, avec une belle cascade de 30m.
Malheureusement, arrivé sur place, nous avons un énorme doute… Les niveaux d’eaux ont l’air d’être très haut… Sûrement la fonte des neiges accélérées par le soleil des derniers jours…
Après avoir essayé d’appeler à droite et à gauche pour avoir des infos, après être allé voir les niveaux au début et à la fin du canyon, on se replie sur un canyon plus sûr : Oilloki. Au moins, on sait que lui aura un niveau d’eau plus que sympathique, vu qu’il a tendance à être très souvent à sec.
Notre tuyau était bon : un bon niveau, mais sans poser de soucis. Le canyon est du coup plus agréable, plus ludique, sans devenir dangereux.
On a quasiment tous une corde et les rappels s’enchaînent rapidement. Malheureusement, on voit bien que l’hiver a été rude et qu’il a du y avoir de belles tempêtes. Pas mal d’arbres, d’enchevêtrements de troncs, de branches et de bois dans le canyon, qui enlève un peu de charme à l’ensemble… Ou alors ils ont réintroduit des castors dans le coin ?
Alors que la partie basse en été est complètement à sec, et du coup avec peu d’intérêt, , avec de l’eau, ça devient de suite plus ludique et plus joueur, avec pas mal de toboggans.
Dans certaines parties, le canyon devient même entièrement minéral… On pourrait presque se croire en Suisse… Enfin, avec quand même pas mal d’imagination, je suis d’accord.
A un certain moment, on commence à s’inquiéter… Midi est passé depuis longtemps et toujours aucunes remarques de Fred H… On en vient même à se demander s’il n’est pas malade… En fait, il a tellement faim depuis le début de la sortie qu’il s’est déjà auto digéré… Allez, s’est vrai qu’il fait faim et on accède à ses volontés.
A chaque ressaut, on pense être arrivé à la cascade finale mais le canyon est en fait relativement long… Les 18 mètres de la dernière cascade sont bien sympathiques, même s’ils sont très glissant (comme tout le canyon au final… on est en Soule, il ne faut pas l’oublier…).
Une fois en bas de la cascade, on se retrouve dans le gave du saison, avec un débit qui envoie pas mal… Iban a bien envie de faire de l’eau vive et de se lancer dans des rappels et mouvements d’eaux… Par précaution, il lance d’abord son beau et nouveau kit tout neuf… Bien mauvaise idée…
Virginie, en aval, n’a même pas le temps de réagir que le kit l’a dépassé, emporté par le courant… Par chance, il restera bloqué sous l’eau dans un rappel… Fred A, bien sympa, aura pitié du kit d’Iban (ou serait-ce seulement pour le mini kit avec sa corde) et ira le repêcher, du bout des doigts… On va oublier l’eau vive…
Au passage de la perte, pas de mouvement d’eau… Ni perte, ni résurgence… Les niveaux d’eaux sous terre doivent être équilibrés… Mais ça ne nous empêche pas de passer avec précaution...
La fin du parcours se fera en floating… Bien agréable de se laisser porter par le courant, à se dorer au soleil…
Une fois à la voiture, les traditionnelles bières et chips… Tout ça a un bon goût d’été… Ca promet une belle saison de canyoning au club… On en vient même à se demander si on ne va pas débaptiser le club… Au lieu de Leize Mendi (Gouffre et Montagne pour les non bascophones), on propose Arroila Mendi (Gorge et Montagne), ou même plutôt Arroila tout court, vu que le canyoning est devenu l’activité phare du club, loin devant la spéléo !!! (je sens que certains vont bondir, bizarrement)…
Gilen