Descente au Behia - Explo - Topo
Alexis, Eric, Laurent, Serge
Décidé depuis plusieurs semaines, 4 volontaires pour avancer dans le réseau Leize Mendi et avancer un peu aussi dans la topo du dit réseau pour boucler jusqu’à la jonction « Escalade Gaspé » relevée par François et Brigitte.
Café et préparation des kits, on fera les équipes après le casse croûte au départ du réseau.
11 heures, descente express, Alexis en profite pour changer la corde du dernier puit en amont de la chatière, casse croûte vers midi trente.
Eric et Laurent partent équiper la suite du réseau avec les 2 ou 3 bouts de nouilles amenés et récupérés ici et là.
Alexis à la topo et Serge au lasermètre, métier facile et ludique, en apparence.
Le temps passe, on voit passer Eric et Laurent qui cherchent une longueur de corde supplémentaire… Hum, bon signe ça !
Le temps passe aussi pour nous, le lasermètre est toujours aussi chiant à lire dès qu’on le penche trop et fragile aussi, dès qu’un peu de boue obstrue le faisceau laser.
On arrive à la fin du bouclage lorsqu’on aboutit à l’explo de nos 2 comparses, ça plonge dans le gras et ça ressemble aux joints de strates bien connus à une certaine profondeur dans Urkulu. Pour vous dire vrai, ça sent le laminoir merdeux très OR centhuiteste si ceux qui connaissent s’en souviennent. Mais bien sûr, ceux qui connaissent s’en souviennent. Bon pour les autres, imaginez de la boue, grasse, collante aux godasses, mais glissante aussi, tout ça sur une pente sans prise, mais avec des blocs qui parpinent, bien entendu dans une étroiture en dévers.
Que du bonheur.
Finalement, Alexis et Eric purgent l’aval à grand fracas et plantent leurs spits sur une future descente. Laurent me rejoint en haut du palier merdeux, et on commence à remonter lasai*.
*tranquillou
Laurent se fait une joie d’enfin remonter des puits avec son pantin neuf, mais allez savoir pourquoi, un pantin pied gauche. Vous allez rire…
La remontée avec un kit léger (tu penses bien que j’ai laissé au maximum le poids aux 2 jeunes loups plein de vigueur et naïveté qui bourrinent encore en bas) un vrai bonheur.
Je reste à portée de voix (au début) de Laurent qui peste après son pantin qui échappe la corde une fois sur deux, on connaît tous ça.
Le temps passe, Laurent prend de la distance. Il me rejoint au 72. Je monte, il me suit, mais peste toujours contre son pantin.
Arrivé en haut, Alexis ou Eric s’aperçoit qu’il a mis un pantin droitier à son pied gauche.
Laurent savoure donc les 2 derniers puits avec délice, et jure bien, mais un peu tard qu’on ne l’y reprendrait plus.
Sortie échelonnée entre 23 h 00 et 23 h 30, une douceur printanière nous cueille à la sortie du trou, mais un petit grain tombe à peine changés.
On se finit à minuit, une petite bière sur le parvis du jai alai, merci Alexis, surtout avec les cacahuètes.
Serge