13 juillet 2019
Phista 13 juillet 2019
Participants :Christophe, Daniel, Gérard, Etienne, Mathieu
Participants invisibles : Valérie P., Sylvain
Le réveil sonne, certains se lèvent pour aller bosser un samedi matin, d'autres pour prendre la voiture en direction de Larrau pour aller se rafraîchir en canyon... Je fais parti de ceux-là!
Le rendez-vous est calé pour 9h30 devant Etchemaite.
Partant d'Oloron, je ne co-voiture pas et arrive sur les lieux en avance. En chemin Gérard m'informe par téléphone que le petit groupe aura un peu de retard. Les causes demeurent floues, une histoire de réveil et de clefs..Moi qui pensais qui c'était les aiguilles qui donnaient l'heure, bref...Non en réalité j'ai rien écouté, je suis pas du matin..
Une chose est sûre, pas de soucis pour moi, un bon café chez Etch avec la topo du canyon, que je ne connais pas, et l'occasion de me rafraîchir dans la brume matinale, assis dans le coffre de mon break en bouquinant un peu. Il fait déjà un peu lourd et le soleil devrait se lever.
Un homme s'avance vers moi, guidé par le fluo des cordes et des kits qui débordent de mon navire : c'est Gérard !
Serrage de main, quelques têtes connues, reconnues, ou pas, et nous voilà partis sur le chemin du canyon en question.
Alors il faut savoir que Phista se prononce PiCHta. C'est parce que la piCHte est longue avant de garer la voiture !
Quelle galère, obligé de passer la première pour pas laisser mon châssis en plein milieu...En plus de ça Christophe me nargue avec son pick up qui a des roues 2 fois plus grosses que les miennes.
On finit par arriver après cette étape bien connue du rallye de la Soule.
Valérie et Sylvain ont annoncé leur retard par téléphone et nous rejoindront dans le canyon. Etant un groupe de 5, on envisage qu' ils ne devraient pas avoir de mal à nous rattraper, d'autant qu'ils connaissent les lieux.
Nous voilà partis pour la marche d'approche, légère. On mélange pas les sports, passé 30 min c'est plus du canyon, c'est de la rando, pas d'arnaque !
Le temps a du mal à s'éclaircir mais on apprécie se tremper les jambes assez rapidement.
On croise à l'entrée un ex gendarme du PGHM d'Oloron, qui accompagne un groupe, qu'on laissera devant nous avec un peu d'avance tout le long de notre descente.
En ce qui concerne celle-ci nous avons choisi l'option la plus longue, qui consiste à démarrer à la prise d'eau. Ce canyon d'initiation offre l’embarrât du choix en ce qui concerne le départ. Il y a aussi possibilité d'arriver au milieu de la partie supérieur, avant le croisement avec le ruisseau Phista, par un R7, ou partir également de la grosse buse plus bas afin de faire que la seconde partie, ayant généralement un peu plus d'eau.
L'ambiance est très agréable, la végétation luxuriante du coin donne une fois de plus des airs de Papouasie, ou du Jurassic Park... Les rayons de soleils viennent à point nommé pour éclairer les plus belles vasques après de très beaux cassés.
En toute honnêteté je m'attendais à un "petit truc", sympa, mignon... J'ai été très agréablement surpris. Certains enchaînements sont très esthétiques.
Niveau équipement, il y a de quoi s'amuser un petit peu et de quoi contenter tout le monde.
Concernant celui-ci c'est Christophe et moi même qui sortons un peu de corde à chaque obstacle afin d'enchaîner un peu plus vite vu la taille de notre groupe.
On fait un peu de tout, ça débraille, ça part sur des AN, ça fout des kits pour gérer des frottements...On a même eu des dev humaine courageuses de la part de Christophe.. Bah oui courageuses..Il y en a qui pèsent !
Une heure passe et le soleil a définitivement investi les lieux. Les reflets dans les vasques, les odeurs des arbres, les embruns qui viennent caresser nos vis.... NON MAIS C'EST QUOI CES CAILLOUX QUI GLISSENT??!!
Ah le pays Basque ! J'avais presque oublié que le mot "adhérence" ne faisait pas parti du champ lexical local. On pourrait peindre les galets des canyons et les vendre en tant que savonnette, ça passerait inaperçu!
Au bout d'une heure, on profite de notre arrivée à l'intersection des deux affluents pour grignoter un peu, compote clope, le repas des rois.
Toujours pas de nouvelles de Valérie et Sylvain qui devaient nous rejoindre en cours de route. Étonnés, en vu du temps qu'on met avec le groupe du guide devant nous, nous continuons tout de même notre descente.
C'est de plus en plus mignon, le caractère vertical se démarque un peu plus sur la fin, ça enchaîne bien et on oublie vite les glissades pour prendre le temps de profiter des dernier rappel.
Bon côté révision pour les multi-points, on repassera, la majorité des MC sont équipées en fixe, et on n'a pas non plus trouvé de lieux adéquats pour travailler les guidés de manière confortable à la demande de Christophe.
Ce n'est que partie remise !
Le dernier rappel de 12 est superbe malgré le fait qu'on ne peut pas sauter en vu des changement qu'a subit la vasque à l'inter-saison. Et entre nous...J'aurais peut être mis une corde quand même !
On s'offre tout de même le luxe de régler la corde à 3m de l'eau après avoir sondé, pour finir avec de belles éclaboussures.
"Défroquage" pour tout le monde, on enlève les "baudards" et on se prépare pour la marche de retour.
Quelle surprise quand je découvre qu'une fois après avoir enlevé ma combi, remis mon short, torse poil...Il reste encore quelques dizaines de mètres dans l'eau..
Me voilà à faire le chat, à tenter de ne pas me faire un autre genou et à ne pas me mouiller, alors que Daniel s'empresse de me montrer à Christophe comment se la "coller" entre deux blocs..Heureusement, rien de méchant.
La remontée dans la forêt se fait assez rapidement, du moins ça correspond au temps annoncé dans le topo, et tout le monde apprécie que je serve de "paramouche". C'est comme le truc pour attirer les éclairs, mais avec les mouches..Bah ouais je suis à poil et je transpire !
On arrivera à la sortie du bois au bout de 20 minutes, après avoir passé les obstacles les plus dangereux de la journée je pense...Entre les échelles bancales, et les toboggans de terre..Le baudrier ne sera pas du luxe par temps plus humide c'est certain !
Quelques blagues plus tard, les voitures sont en vue. Mais pas que... Voilà Valérie et Sylvain qui sont sortis avant nous du canyon et qui nous attendent à leur tours.
Ils sont entrés au niveau du R7 dans la partie supérieure mais ne nous ont pas intercepté. Le fluo de ma corde leur a fait peur c'est certain !
Christophe transforme le coffre de son pick up en table d'hôte, on discute un moment et nous voilà à prendre le dernier casse-dalle de la journée avant de repartir gentiment mettre un peu de poussière sur la piCHte.
Une partie du groupe restera le soir à l'auberge Logibar à Larrau pour enchaîner le lendemain avec un autre canyon de la zone.
Je n'ai malheureusement pas pu me libérer mais reste enchanté de cette première journée officielle dans ce nouveau club, qui présage de bonnes sorties !
Je n'ai malheureusement pas pu me libérer mais reste enchanté de cette première journée officielle dans ce nouveau club, qui présage de bonnes sorties !
Mathieu
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