Prospection - Aven de Burgossa
Prospection - Aven de Burgossa - 26 mai 2020 - Sortie hors club
Leize Mendi : Jacques, Serge
Aritza, son fils, son chien
Il y a des jours, comme ça, où quand tout doit aller mal, tout va mal.
Jacques devait amener un collègue chercheur pour tenter de retrouver l’aven de Burgossa afin d’y chercher d’éventuelles traces d’occupation humaine. J’en suis.
Nous voilà à pied d’œuvre, dans le ravin de Salvete, digne des plus glauques jungles inviolées de Sumatra ou de Borneo. Ceux qui n’y sont jamais allé peuvent économiser un billet d’avion jusqu’à là-bas, Estérençuby et sa faille de Salvete est digne de figurer au Guiness des endroits les plus inhospitaliers de la planète.
Bref, sachant à l’avance que nous ne trouverions pas, nous avons franchi force ronces, barbelés, ravins, buis cramés, failles instables, troncs enchevêtrés, mousses traîtres, humus mou, aplombs dangereux et autres pièges sadiques posés ça et là par les laminak qui n’avaient pas bouffé de chair humaine depuis plus de 20 ans dans cette contrée sauvage et oubliée des hommes.
Re-bref. Nous n’avons pas trouvé de cavité digne de ce nom, sauf une S 114 et une S 115 sans intérêt et un porche non marqué.
Les lieux sont certes sympathiques pour tout déprimé qui se respecte, mais impraticables même aux sangliers les plus solitaires et les plus aguerris.
De dépit, Jacques nous a fait une acrobatie ratée, il avait besoin que l’on s’occupe de lui.
Retour par le même chemin (mais en montant !) sitôt le déjeuner avalé, avec promesse d’y revenir en hiver, pour espérer une meilleure vision à travers les broussailles. En passant, on découvre un puits d'une quinzaine de mètres, non marqué mais probablement connu des chasseurs du coin qui ont déposé au sol quelques cartouches usagées en attendant certainement de les récupérer pour recyclage à la prochaine saison.
À cet hiver,
Serge