Bivouac à Bexanka
HISTOIRE D'UN BIVOUAC CONVIVIAL à BETXANKA
casting : Agnès, Hélène, Laetitia, Valérie V., Serge, Joël, Darioush et Jean Louis
8 Août 2020
Serge nous propose de faire un bivouac à Betxanka. L'idéee a bien séduit parmi les membres de notre club, car c'est 8 personnes qui se retrouvent au rendez-vous.
Quatre garçons et quatre filles. Trop fort la parité !
Après le café-inscription rituel au bar de Camou, nous entamons la courte mais raide marche d'approche, chargés de plusieurs tonnes de matériel -au moins- ce qui prouve -et sera vérifié- que nous ne manquerons de rien.
La descente des participants et des sacs commence, tranquilou, nous avons tout le temps.
Il doit être 18h environ. Après le magestueux puits d'entrée de Cinquante cinq mètres, la progression est assez commode. Elle est ponctuée d'une autre descente de vingt cinq mètres équipée d'échelles fixes, que nous doublons par une corde. Une petite tyrolienne pour les sacs et nous arrivons au lieu du bivouac peu après, en admirant au passage les volumes impressionants de la cavité : salle de la cascade stalgmitique et salle de l'arche.
Nous déposons le tas de sacs et visitons la partie Ouest de la caverne, la salle des entonnoirs géants ( deux « n » à entonnoirs ; voir topo). Puis arrive l'heure du repas. Il ne manquera vraiment rien, surtout la sortie du Tupperware géant de Valérie, et du grand sac de rando de Serge.
Une mention spéciale du jury pour son gras double dont personne n'a osé y goûter ; dommage, mon essai du lendemain a révélé quelque chose d'assez exceptionnel !
Après moult salades composées, charcutailles, chocolats et autres victuailles, Serge nous sort un Patxaran maison ! Décidément, jusqu'où iront les surprises ?
Puis, sagement, nous nous glissons dans nos duvets à une heure raisonnable – vers 23h - afin que chacun cherche le sommeil, qui ne sera pas souvent trouvé. Seuls quelques ronflements trahiront les gagnants. Avec l'amplification des parois, c'était ambiance ours des cavernes !
La nuit à la belle voûte (faute d'étoile) passa.
Le matin arriva sans qu'on s'en aperçoive, pas de jour pour nous réveiller, sinon des bruits de duvet et des frontales qui s'allument. Il est 8h30.
Petit déjeuner, rangement , et une petite visite à la salle des griffades après un ressaut scabreux précèdent le retour.
La remontée du grand puits, la longue scéance de hissage de sacs et un petit pique-nique à l'ombre terminent l'expédition.
TPST : 18 h (?)
On se quitte après un pot à Camou et une visite aux curieuses sources thermales.
À la fin on a hésité à se fâcher un peu...
Jean Louis