Canyon d' Ardane - Phista
Mardi 11 août.
Gérard, Jérôme, Christophe et moi partions pour descendre les canyons d’Ardane et de Phista. Pour la parité, cette fois, on repassera… J’espère tirer profit de cette situation, mais l’illusion est vite retombée ! Rdv de bon matin au club pour Christophe et moi. Préparation du matériel. La désillusion commence : personne ne portera mon sac et mon bidon et, de surcroît, je dois porter une corde !! Je regrette déjà de leur avoir pris une choco !
Christophe avait déjà bien avancé le travail quand je suis arrivée ; quelle valeur sûre ce Christophe !
Nous rejoignons les deux autres compères à Saint-Jean le Vieux. Chargement du matériel dans la voiture de la valeur sûre et c’est parti pour les routes sinueuses.
Arrivés au parking, nous nous rendons compte que nous ne sommes vraiment pas les seuls. Plusieurs groupes, espagnols, français, pour la plupart accompagnés d’un moniteur, se préparent. Nous entamons la petite marche d’approche. D’après les recherches de Gérard, une entrée dans le canyon est possible après le premier virage. Nous allons voir. Point positif : ça nous permet de passer devant tous les groupes. Point négatif : plusieurs rappels intéressants passent à la trappe. Nous décidons d’entamer le canyon à son départ habituel. Christophe chouine un peu de devoir marcher un peu plus mais la montée n’est pas très longue. Ouf, on peut toujours compter sur lui !
On s’habille et c’est parti pour la descente. Les rappels s’enchainent. Les gars révisent les techniques dont je n’ai pas retenu les noms. Jérôme est concentré, il boit les paroles du mentor Gérard. Rien n’est laissé au hasard ! Il passe l’initiateur, le temps de la rigolade est révolu ! Bien sûr, on révise comment on débraye, mais ça, c’est acquis depuis un moment. On révise aussi le fait de déporter une personne pour éventuellement la sortir de sous une cascade.
Autre exercice : remonter quelqu’un sur une corde. Jérôme et sa sublime musculature ont réussi à me remonter avec une facilité déconcertante. C’est certain, il est prêt à décrocher le graal de l’initiateur ! J’ai certainement oublié d’autres exercices mais je vous l’assure, tous ont été réalisés avec succès.
Je croyais pouvoir encore jouer les princesses, mais maître Gérard veille. Et visiblement, ce temps est révolu. Dès le troisième ou quatrième rappel, le coach m’annonce qu’il faut que j’équipe ! C’est une première et le fin pédagogue me demande de réfléchir à comment je ferais ! Mes deux neurones ne se sont pas trouvés mais heureusement, j’ai pu boire les paroles du gourou et poser mon premier rappel. Les têtes brûlées sont descendues dessus (s’ils savaient…). J’ai renouvelé l’expérience plusieurs fois au milieu des vannes pourries des gars. Pense-bête pour la prochaine fois : ne pas oublier de saboter la corde.
Le canyon est très joli bien que très glissant. Quelques toboggans et sauts très sympas. Les nombreux groupes n’auront pas été gênants pour notre avancée (pauvres moniteurs espagnols qui portent le masque !).
Très jolie marche retour avec la vue sur l’arche. Pique-nique et petite bière s’imposent avant le retour en voiture.
Je me rappelle que j’avais ordre de donner dans ce compte rendu le temps passé dans le canyon et le temps passé à boire des bières. Mais j’en suis bien incapable. Il me semble que tpdlc > tpàbdb. Retour à Garazi vers 19h
Laetitia