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Voyageurs des strates
22 septembre 2020

Descente aux paradis

Le Behia, version Sahel...

Mardi 22 septembre 2020

Trio de choc LM : Eric K, Serge, Darioush

TPST : 7h30

Il me démangeait depuis quelques temps d'aller faire la visite du réseau des Sources, laissé de côté lors des dernières sorties déséquipement.

Serge et Eric répondent présent, sans doute un peu nostalgiques de l'époque des explorations de ce vaste gouffre...ou simplement décidés à dérouiller les Jumars !

A 8h30, petit déjeuner intermédiaire au local suivi de la préparation des deux seules cordes nécessaires. Eh oui, le mode touriste est encore permis au Behia, sous réserve de contrôler au passage l'état de l'installation fixe.

Sur les hauteurs de l'Urkulu, le temps est humide mais il ne tombe pas d'eau. Je suis tout désigné pour équiper les trois premiers puits, que je commence à connaître !

La descente s'effectue à bonne allure, à peine 1h30 pour rejoindre la chatière de la base des puits, nullement arrosés malgré les averses de la veille.

L'état des cordes et amarrages est jugé bon dans l'ensemble.

Le réseau Leize Mendi ayant été débarrassé de ses nouilles, nous empruntons le chemin, plus fastidieux, qui mène à la salle des Pas Perdus.

De là nous rejoignons la Rivière Suspendue puis le carrefour qui mène au fameux réseau des Sources, que je découvre avec émerveillement : d'imposantes galeries où l'on contemple fistuleuses et excentriques aux couleurs nuancées.

Une grande faille oblique se laisse traverser sans effort, puis des salles aux parois littéralement veinées de fresques de calcite...

L'envie de planter le parasol se fait sentir au détour de quelques plages de sable fin.

Nous atteignons finalement notre objectif du jour : les gours géants, qui sont autant de barrages et de baignoires naturels, et dont une bonne partie est à sec !

Nous enjambons habilement ces murs de calcaire qui sont autant de passerelles au-dessus des bassins.

Le lac qui devait s'en suivre n'est plus qu'une étendue d'argile craquelée, sa traversée n'en sera que plus aisée !

Il est 13h, l'heure décrétée du casse-croûte qui marque aussi le terminus de notre journée.

Une heure et demie plus tard, nous revoilà à la base des puits pour l'ascension finale. Ascension effectuée en 2h30, presque au pas de
course. Quelle efficacité !

Pour une fois nous rentrons au pays à l'heure de l'apéro, satisfaits de cette magnifique escapade souterraine.

Darioush

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