Mine d'Ustelegi (Ouchtéléguy !) - Baigorri - dimanche 17 janvier 2021
Alice, Ana, Argitxu, Lætitia, Alexis, Darioush, Éric, Jean Louis, Joël, Manex, Serge, Tristan.
Temps Passé Sous Terre : 4 h 00 / Temps Passé à Déguster les Galettes : 1 heure
C’était la première sortie spéléo 2021, il fallait bien appâter les candidats avec quelque chose, l’idée de la galette a suffit, nous étions 2 groupes de 6, chacun masqué et à distance sanitaire.
Argitxu, Alexis et Éric nous mènent à la mine !
Le Larla est un montagnon troué de part en part d’une multitude de mines de fer.
Je n’ai pas très bien suivi toutes les explications historiques de nos guides, mais en fait, j’ai retenu que les mineurs basques ont caché, des siècles durant, que c’étaient des mines d’or.
En ces temps-là donc, dans ces mines, les magiciens basques ont tenté la transmutation de l’or en plomb avec leur pierre philosophale à eux, à savoir un mélange compact de fromage de brebis, de piment d’Espelette et de patxarran.
Après de longs et fructueux travaux, ils ont finalement réussi dans leur entreprise et ont transformé toute leur réserve d’or en plomb.
Enfin, ils ont tenté de vendre tout le plomb aux dentistes du coin, qui, malheureusement, posaient désormais des dents en or.
Ruinés (origine de l’expression prendre du plomb dans l’aile ?) ils se sont réfugiés dans les montagnes pour devenir nos laminak.
Tout en observant les traces sur les parois, nous cheminons dans les galeries, non sans admirer ces travailleurs de l’ombre qui martelaient dur sur le roc, dans une ambiance de catacombe, à longueur de journée.
Ici et là, nous découvrons des vestiges archéologiques (bon, enfin, une cinquantaine d’années, tout au plus) qui nous mettent dans l’ambiance. Nous passons à coté (au-dessus et au-dessous en fait) de puits d’extraction gigantesques et nous mesurons, aux vides excavés, le volume de minerai extrait.
Tout ce minerai de fer était traité une première fois en partie sur place, à l’entrée des mines, puis descendu dans la vallée pour affinage et forgeage.
Nous savourons l’émotion de parcourir ces traces inviolées depuis des dizaines d’années.
La pause galette/cidre vers midi nous ramène dans notre époque, aidé par une petite faim il est vrai.
Ensuite nous testons les réflexes de chacun dans la descente et remontée sur corde après 4 verres de cidre, mais finalement, tout va bien, nous retrouvons même le chemin de la sortie dans le dédale labyrinthique de ces galeries.
À l'échelle de la bonne humeur, qui a gagné ?
Nettoyage du matériel à la rivière et chacun chez soi pour le couvre-feu de 18 h 00.
Serge