Le Landais - Elutxeko lezia - dimanche 24 janvier 2021
Alice, Laetitia, Christophe, Darioush, Jean Louis, Jean Luc, Lirian, Serge, Tristan
Temps Passé Sous Terre : 6 heures
2ème sortie de l’année 2021, à ce rythme, il nous faudra un calendrier élastique pour caser toutes nos ambitions.
Darioush nous propose le Landais (encore direz-vous ?) mais avec l’objectif de reconnaître enfin une partie du réseau que personne ne connaît, le réseau fossile au dessus de la rivière des Landais.
Tout le monde est très à l’heure, le matériel est vite préparé, plus vite que le café et (merci Christophe) les chocolatines. CHO-CO-LA-TI-NES ! (clin d’œil à Alice).
Hop, on descend, on ferme la porte, où est Darioush, on oublie Darioush en haut, on réouvre la porte, il sort, désolé, on referme la porte.
2 voitures, on se gare, on se change sous une suspicion de pluie, mais non, on laisse même là (confiance aveugle ?) le parapluie.
L’orifice de la cavité est très vite trouvé (clin d’œil à Christophe) on équipe le puits d’entrée en double, une corde de chaque coté et on va directos à la salle des 2 frères Guibout sans même passer par la chatière, chatière dite « sélective » qui sera refusée d’emblée par l’un d’entre-nous (clin d’œil à Jean Louis).
On survole la cascade Christel pour grimper le long de la vieille corde en place pourrie, d’un certain âge incertain que notre coach néglige de changer (clin d’œil à Darioush), et cheminer vers le réseau inconnu.
Très vite, dans ce réseau fossile, alors qu’il approche les 10 h 45, l’une d’entre-nous (clin d’œil à Laetitia) repère un lieu adapté à notre futur déjeuner sur l’herb… heu sur roche.
À partir de là, nous sommes en conditions « explo » chacun cherche la suite, à gauche, à droite, en haut, en bas, nos 2 jeunes (clin d’œil à Tristan et à Lirian) n’étant pas les derniers à fureter.
L’enthousiasme et les anciennes traces de pas aidant, nous franchissons ressauts et passages bas, trémies branlantes et méandres suspendus, blocs et laminoirs, non sans vaincre toutes les adversités que dame étroiture se plait à nous offrir comme tapis rouge, pour atteindre ce qu’il nous semble être le milieu du réseau des 3 compères.
Cette fin de parcours est étroite, moche, boueuse, délicate, fade, glauque et insipide. On explique alors à notre compagnon du jour (clin d’œil à Jean Luc) que la spéléo, c’est essentiellement ça, de l’ingrat et du désespérant la plupart du temps. Quand il découvrira, demain, des courbatures sur des muscles dont il ignorait l’existence, il apprendra une nouvelle facette de la spéléo.
Vu le couvre-feu imminent, nous faisons demi-tour.
Il faut ajouter que le ventre de certains d’entre-nous ont avancé leur montre de quelques quarts d’heure, aussi, ça frotte et ça coince autant qu’à l’aller, mais nettement plus vite.
13 h 30 au restaurant. Repas frugal, rapide, efficace. Seul temps mort, une analyse sur les oranges de Jean Louis, de couleur étonnamment jaune. Dissertation rapide sur ce fruit qui, non content d’être jaune, a le goût du pamplemousse.
Pliage du camping, retour vers la surface, passage obligé vers la cascade de l’ours et la salle du sanglier. Le niveau d’eau est haut, la cascade pulse à plein, on ne traîne pas, l’heure tourne et on remonte vite car la maréchaussée veille.
Nous sommes tous sortis à 16 h 00.
Nettoyage du matériel, petite bière, bises, à la prochaine.
Serge