Repérage Hayaü – Bouhadère – St Pé de Bigorre - jeudi 17 mars 2022
Coraline, Darioush, Marc, Romuald, Serge
T. P. S. T. : 5 h 30
Trajet voiture & covoiturage : 5 h 30
Bon ! Comment dire ?
L’objectif de cette visite était de préparer une prochaine sortie spéléo, dite fastoche, ouverte à tous. Une sorte de reconnaissance des passages clés, des difficultés, bref, du niveau nécessaire à la traversée future.
Après moult renseignements glanés ici ou là, et après recherche des 4 ou 5 topos différentes, de chemin d’accès, de bons conseils du genre : « Bon, tu verras, c’est facile, après le 4ème ressaut, à gauche, juste avant le puits de 18 m, attention, pas le P 17, ni le P 19, tu auras un semblant de passage un peu haut, mais pas trop, sinon, tu te plantes, qui pourrait éviter la main courante de droite, celle plus à gauche que si tu prends au milieu. »
Des conseils comme ça, on en avait pléthore.
Déjà, sur le parking, l’ambiance est morose. Pluie, froid.
On se prépare sous une bâche providentielle (merci Coraline). On prépare les sacs. Bien sûr, au final, il y a plus de sacs que de dos disponibles.
On monte vers Hayaü.
Départ depuis le gouffre Hayaü, P 30. Darioush à la manœuvre. Il est midi.
Je passe rapidement sur les cordes, un coup, trop longues, un coup, trop courtes, un coup, inversées, du coup, passage de nœud et fractios serrés menus pour gagner 20 cm.
On oublie aussi les nœuds rafistolés, les pêcheurs, demi-pêcheur, pêcheur double, pêcheur en double et même, oui, oui, le nœud hongrois*.
Chemin faisant, petite anecdote, peu flatteuse pour moi, du vieux briscard qui voulait expliquer aux petits jeunes comment tresser un chaise double.
Après 3 ou 4 lamentables échecs, c’est notre amie Coraline qui nous l’a fait du premier coup. On l’a jetée dans le vide, mais, la bougresse, la maligne, elle s’était longée avant…
Autre instant Coraline :
Au Leize Mendi, le seul club non sexiste du monde, on est tous égaux dans l’adversité, pas de différence hommes femmes, sous terre, on est tous payés pareil.
Aussi, par souci de parité, on a décidé que Coraline portera le sac le plus lourd.
Retour aux méandres de notre cheminement…
Après 4 ou 5 puits, la pause casse-croûte est imposée à 13 h 30 (car présence de 2 syndiqués dans le groupe) à la salle Henri IV. C’est royal.
On attaque la suite. L’un à gauche, l’autre à droite, un troisième à quatre pattes dans une étroiture, un autre en hauteur pour se retrouver tous les 5 au même endroit. Cette cavité est pleine de surprises.
On trouve la salle du Bourdon, on finit dans la salle du chaos.
Là, ça se corse, car, dernière surprise, trouver la sortie….
Une épreuve digne de figurer comme 13ème travail d’Hercule.
Là aussi, chacun fouille de son côté.
Avec Darioush, on s’enquille (très) péniblement dans une étroiture de grande classe (à défaut de grande largeur) pour arriver, après force contractions de tout ce qui dépasse chez un homme de bon appétit, à se faufiler dans une alcôve qui donne sur…. l’endroit tant recherché, duquel on devine l’accès facile !
On rappelle les troupes égarées dans tous les coins, vers des endroits improbables et on ressort à l’air libre, par Bouhadère.
Bien sûr, il pleut.
On décide de remonter ensemble, solidaires, pour déséquiper.
Coraline et Marc se dévouent. Bien entendu, ils se traînent les kits les plus lourds.
On pointe le nez dehors entre 17 h 30 et 18 h 00.
Retour aux points de covoiturage, partage du matériel sale, bise, à la prochaine.
Serge
Photos de Romuald
* Vous ne connaissais pas nœud hongrois ?
C’est un nœud, et bien, hongrois qu’il est bien fait, mais en fait, non** !
** Brice Maestracci dans le texte