Présents

Jean-Louis, Julien et Laurent

4h dans le Trou de l’Arbre

1h  dans la Petite Bidouze

La mode des crèmes glacées étant au « duo », aujourd’hui c’était chocolat noir, chocolat blanc.

Chocolat noir : 2^ème sortie au Trou de l’Arbre. Objectif, agrandir le petit puit d’entrée au format Jean-Louis ainsi que le boyau qui mène au 2^ème puit, dans lequel Serge avait calé en marche arrière et moi-même en marche avant, quelques jours plus tôt. Pour le 1^er objectif, Julien s’est attelé à percer méthodiquement une barre verticale avant de lui parler plus gentiment à la masse. Comme pour le papier toilette, c’est parti …pas selon les pointillés ! Mais une belle fracture, bien nette dans la hauteur sur plus de 1m et nous voilà, presqu’au gabarit souhaité. Presque, parce que malgré ce beau dégagement, notre contrôleur des gabarits l’a quand même jugé insuffisant pour s’y engager. Mais soyons honnêtes, ce premier objectif a été considéré comme atteint à la majorité absolue (2/3). Quant au 2^ème objectif, au terme de près de  3 heures à plat ventre, sur le flanc droit, sur le flanc gauche ou sur le dos, quelques centaines (oui, oui !) de glaise et de pavés à faire pâlir COHN-BENDIT, on arrive à la tête du puit sans trop avoir besoin d’être en expiration pour passer. Mais ce n’est pas gagné pour autant, vu l’étroitesse de ce nouveau départ qui nécessiterait vraisemblablement de passer du burin à la poudre. Je vous décris notre état en sortant ? non, pas la peine ! De la spéléo mon bon Môssieur et ma bonne Dame, oui, pas de la balade Verna.

Chocolat blanc : on pourrait rajouter velouté, liégeois mousse ou tout autre qualificatif signe de plaisir vu le contraste avec la 1^ère séance. Petit casse-dalle sous les hêtres et dans le brouillard et nous voilà partis au paradis de la Petite Bidouze. Nos quelques scrupules à venir maculer ces parois claires et cette eau limpide se sont vite estompés devant l’effet salutaire type « washing machine ». Rien à rajouter sur cette petite merveille de balade aquatique sous-terraine qui ne mettra toujours personne d’accord sur la catégorie canyon ou spéléo.

On peut dire qu’on s’est séché dans le boyau de l’arbre et régalé dans les méandres inondés de la petite Bidouze.

Laurent