Mardi 15 novembre - GA 306
Une petite partie de plaisir !
Alexis, Aubin, Benoît E, Darioush, Éric, Jean Louis*, Laurent, Serge
T. P. S. T. : 7 h 00
*Compagnon de surface - logistique accompagnement.
Rendez-vous incontournable autour de la cafetière du club pour une tournée générale.
Bien sûr, il y 14 chocolatines pour nous 6, ils me tendent les viennoiseries et me regardent en rigolant. Je me demande bien pourquoi.
On prépare vite fait une ou deux cordes, 3 amarrages, 2 kits et c’est parti pour le rendez-vous à Ahuski.
Darioush et Jean Louis nous y attendent, à la bonne heure et au bon endroit, emmitouflés jusqu’aux oreilles, nous, depuis nos voitures, dans le confort du chauffage à fond, on est bien, on hésite à sortir.
Au final, on sort, sûrement qu’il y aura bien une troisième chocolatine qui traîne et un fond de café à partager. Certaines mauvaises langues insinueront que je ne viens en spéléo que pour bouffer des chocolatines. Je m’insurge !
En effet, parfois, je mange aussi des croissants !
Nous montons vers la zone Galzarbe (Galçarbé si on l'écrit en français), zone des GA.
À la base, je devais monter juste pour faire quelques puits avec Jean Louis, histoire de poussièrer les Jumars, remonter vite, puis redescendre dans la vallée pour affaires.
Hélas, Jean Louis m’abandonne pour rester en surface. Je me retrouve obligé de descendre avec les 6 autres fous qui veulent atteindre le fond, jusqu’à moins 450.
De quoi ? Moins 450 ?
Hors de question !
Au final, je me suis laissé convaincre et nous voilà tous à descendre gentiment, délicatement, sans du tout rouspéter dans des puits étroits, gras, exigus, mouillés, souillés et pleins de mondmilch, sur des cordes fines au possible ici, ou grosses au possible là, mais finalement, ça passe.
On enchaîne. Puits de 103 m, étroiture du léopard, goulet de Brest, salle des Toulouzinzins et enfin salle Jean Claude frachon.
Oh, juste une toute petite salle de 250 m de haut pour quelques 300 m de long !
Photos Alexis.
Après la pause casse-croûte, On se scinde en 2 équipes :
- une équipe « photo » qui va claquer des ampoules de flash ici ou là,
- et une équipe « reco » qui va visiter le bas de la salle jusqu’au canyon du vent.
Vers 15 h 00, on se retrouve et on entame la remontée.
Que du bonheur dans de beaux puits même si certains sont toujours aussi gras, mal foutus, plein de mondmilch et un tantinet étroit, surtout aux étroitures.
18 h 00, les premiers sont dehors, il fait nuit, il pleut, il mouille, et on n’est pas des grenouilles.
Retour aux voitures fissa, grâce aux repères fluorescents judicieusement placés par les explorateurs du gouffre, qu’ils en soient remerciés, au détriment des loups qui, ce soir encore, ne croqueront pas du spéléo hagard et égaré.
Le lendemain, chacun compte ses courbatures et, passé 100, on arrête le décompte.
Serge