Particpants : Joël, Marc, Jean-Louis, Sébastien, Lise, Quentin, Borey, Teixa
TPST : 5 heures

Le samedi 19 février 2023, notre groupe de spéléologues composé de huits membres (Joël, Marc, Jean-Louis, Sébastien, Lise, Quentin, Borey, Teixa), s'est rendu dans le beau village de Saint Michel pour explorer sa grotte Elutxeko lezia.

À l'origine, il était prévu de faire Oyambeltxa, mais la neige et la route incertaine d'Urkulu ne nous l'ont pas permis.

Nous voilà donc à 9h dans le local de Leize Mendi à Saint-Jean-Pied-de Port pour débuter la sortie avec un très beau temps, du café des chouquettes et de bons gâteaux (merci Joel et Jean Louis). Préparation de l'équipements dans les sacs et explications pour ceux qui descendaient en grotte avec corde pour la première fois (Borey et moi). Borey, habitué de l'escalade avait quelques notions, pour ma part, j'avais fait une première formation avec Dominique (donc pas de panique !).

Nous roulons vers la destination, nous enfilons notre équipement de spéléologie, évitons des barbelés, descendons la forêt pour rejoindre notre point de départ et une fois arrivés sur place (vers 10h30 ?), Joël et (Sébastien ?) installent les cordes pour descendre dans la grotte. Avec Marc et Borey, grâce aux explications des habitués, je descends en premier au bas du P8 d'entrée et nous commençons notre progression dans les profondeurs par le réseau de gauche.
C'est le début d'une première aventure pour Borey et moi. Lise et Quentin Braillards en avait déjà fait et les autres sont des habitués. Nous avons rapidement rencontré notre premier obstacle dans la Chatière, une étape étroite et humide que Marc souhaitait particulièrement contourner, en vain (les malins), cela nous a menés à nous perdre puis devoir finalement rentrer nos ventre pour la sortie enfin retrouvée. Nous avons rejoint les autres, puis nous avons descendu une corde pour atterrir dans la vaste et escarpée salle des deux frères Guibout. La rivière des Landais coulait abondamment en contrebas, ce qui était étonnant pour certains étant donné la sécheresse qui règne en cette période. Il était véritablement impressionnant de se trouver dans un tel environnement souterrain.

Nous avons suivi le cours de la rivière jusqu'à arriver à la splendide cascade de l'Ours. Ensuite, le chemin du Sanglier nous réservait des passages étroits où il fallait se faufiler à quatre pattes, grimper, tirer les sacs, le mien, précieux, qui contenait notre nourriture, ainsi que celui d'une personne astucieuse qui avait accroché le sien au mien (le coupable se reconnaîtra).

Après notre arrivée dans la salle des griffades, les initiés nous ont montré un endroit où nous avons pu contempler des marques qui semblaient être des griffures d'ours. Ce jour-là, j'ai appris une multitude de choses et d'anecdotes sur la grotte par les initiés, qui m'ont fait réaliser qu'il y avait une certaine magie, la même que celle que je ressentais en écoutant les nombreuses histoires et légendes sur les grottes quand j'étais enfant.

Après avoir mangé dans la salle des griffades, nous nous sommes dirigés vers le Laminoir. Le chemin jusqu'à cette salle réservait également une surprise, nécessitant de se pencher en arrière dans le vide, bien évidemment accroché aux cordes et bien évidemment très sécurisés. Quand même.... Drôle de sensations... le corps s'habitue à ce genre de situations, même si cela peut être étrange au début. Il n'y avait pas de chauve-souris dans cette immense pièce. J'en ai vu qu'un dans la grotte bien endormi qu'il faut laisser tranquille.

Après près de quatre heures passées dans les profondeurs, nous avons commencé notre ascension vers la surface. Sur le chemin, nous avons exprimé notre soulagement de ne pas avoir mouillé nos pieds. Notre satisfaction fut de courte durée car quelques minutes plus tard, l'eau nous atteignait presque jusqu'aux genoux.

Au moment où j'ai remarqué un escargot, je pensais qu'il restait encore du chemin à parcourir. Je me suis étonné de sa présence, alors j'ai levé les yeux. Nous étions déjà arrivés à la salle des pottoks et les cordes de remontée étaient visibles. Bien que j'aie eu besoin d'explications supplémentaires pour remonter les cordes, j'étais contente d'avoir acquis les bases avec Dominique quelques semaines auparavant.

A la sortie, le soleil nous attendait toujours. Une dernière randonnée pentue, une pose pour admirer la vue et nous étions dans les voitures pour revenir au local de Leize Mendi, pour nettoyer le matériel, ranger, grignoter et dire au revoir.
Je remercie tous ceux qui m'ont accompagné. C'est une excellente expérience pour une première sortie en spéléologie, car elle offre une grande variété d'activités et m'a permis de revoir ce que j'avais appris lors de mon premier cours d'escalade en paroi rocheuse.

Je continuerai l'aventure avec Leize Mendi. A très bientôt.

Teixa IHIDOY