J'ai trouvé un trou, enfin, trouvé est un bien grand mot, il était sous les yeux de tout le monde.

J'ai envie de commencer une désob, mais casser du cailloux pour casser, c'est nul. Je ne suis pas là pour abîmer les grottes mais j'ai le sentiment que ça continue, qu'il y a une suite, car de l'eau coule d'une fissure et d'une stalactite (il pleuvait ce jour là), ça descent, et il y a beaucoup de crottes de chauve-souris, mais je n'ai pas senti de courant d'air, il faut bien vérifier en allumant une cigarette.

Après avoir rampé sur 2 mètres environ (quelques cailloux pas agréables à plat ventre, que je sortirai avant de commencer une désob), je peux me mettre debout, et là, deux possibilités de progression se présentent à moi : Je descends où ??? À gauche ? À droite ? 

Sur la droite c'est étroit mais à 2m50 / 3 mètres de haut on peut y passer la tête. Je n'ai pas osé, j'étais seul et excité, je n'ai pas pensé à jeter un cailloux avant de faire demi tour. Je me suis empressé de sortir pour appeler des copains qui étaient sur corde, à l'extérieur, sur le rocher d'entraînement de Baigorri.

C'était une journée d'exercice, personne n'est venu, les frontales n'étaient pas présentes, ce n'était pas le but de la journée.

Arrivé à la maison, j'ai vérifié sur Karsteau, il n'y a rien.

J'y retourne dimanche avec un marteau, si un collègue veut bien m'aiguiller, je suis preneur.

Julien